POESIE

Yoav Drai-Dror nous a fait parvenir un poème écrit en hébreu sur Constantine, sa ville natale.

Il l'a traduit à notre demande en précisant :

"Il est vrai qu'en hebreu c'est super. Un peu dur à traduire en bon français..mais l'idée est là"

Très beau texte, je vous laisse apprécier...

 

Poeme en hebreu de yoav drai dror 1

 

Blanche de neige, puis au printemps qui précède les Siroccos et vents chauds

Tu vêtis ta belle robe blanche garnie de fleurs de jasmin

Des années durant j'essayais de repousser

Ces souvenirs et images, mais j'avais la gorge serrée

Ces calèches tirées par des chevaux au galop

Ont pris avec elles mes jeunes années

J'avais avec toi mes rêves d'enfants

Au moment où tu me fermas la porte au nez, et tes fenêtres

Que voulais tu de moi et que t'avais je fait

Pour que tu te conduises ainsi et m'exiles?

Tu ne m'as pas laissé dire un mot, ni donne aucune chance

Je t'ai tout laissé, ma maison et mon Pont (suspendu)

Et ainsi tu m'as effacé moi et des générations avant

Mes racines arrachées et celles des tombes de mes aieux

Et d un coup en 61

Je me suis retrouvé encore Juif errant et son seul Dieu

Il y a la main du destin qui te guide en chemin

Elle m'amena ici à bon port sûr (cad Israel)

Là aussi il neige, les printemps sont doux et il y a du hamsinn et des vents chauds,

des vergers aux fleurs d'oranger et des fleurs de jasmin...cela ressemble à Constantine...

Yoav Drai-Dror

 

_______________________________________________________________________________________

 

 

Souvenirs, souvenirs. Je suis né en 1943 à la Pointe Pescade, poète nostalgique. Je signe mes poèmes P.P.P. Pierrot de la Pointe Pescade. Je vous fais parvenir un de mes poèmes.

 

Pointe pescade3 1

 

LÀ BAS EN FACE


Ils étaient très prés d’un million
Qui avait quitté leur terre natale
Ils sont arrivés en avion
À Orly ils ont fait escale
Certains sont venus en bateau
Une ou deux valises à la main
C’était comme le coup de sirocco
D’Arcady, Bruel et Hanin.

Mais ce n’était pas une comédie
Ils avaient laissé trop de trace
Quand ils parlaient de leur pays
Ils l’appelaient là-bas en face.

Ils ont été désorientés
Quand ils ont rejoint l’autre bord
Ils ont été déboussolés
Avaient perdu l’Afrique du nord
Et puis la Méditerranée
Qui est au sud de la France
Que faire de cette minorité
Quand il y a eu l’indépendance.

Ces gars avaient le verbe haut
Quand ils se retrouvaient en masse
C’était dur de placer un mot
Ils parlaient comme là-bas en face.

Ils sont repartis à zéro
Parqués dans d’autres départements
La Seine, les Alpes, le Var, l’Hérault
Et ce n’était pas évident
Ils ne pleuraient pas sur leur sort
Ils ont vite retroussé les manches
Car ils ne roulaient pas sur l’or
Pour eux il n’y avait plus de dimanche.

A contrecœur ou à regret
Ils employaient le mot hélas
Ils auraient bien voulu rester
Ne pas quitter là-bas en face.

Mais que sont devenus ces gens
Ces gens qu’on appelait les « pieds noirs »
Ils étaient trop embarrassants
Qu’on les a laissés sur le trottoir
Mais ils ont relevé la tête
Et quand la vie leurs a souri
Ils vont ou coule l’anisette
Ou fusent beaucoup de plaisanteries.

Avec pudeur avec humour
Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse
Ils le répéteront toujours
(ya rasla)
C’était bien mieux là-bas en face.

P.P.P.

________________________________________________________________________________

 

Paul fenasse 1899 1976

 

 

 

 

 

 

 

 

Paul Fenasse (1899-1976) - Hauteurs d'Alger -

 

La nostalgie de l’exilé


Je garde dans mon cœur, planté comme une écharde,
Le mal de ce pays lointain où je suis né
Au soleil éclatant de Méditerranée,
II est là quand le soir ma nostalgie s'attarde

A remonter le temps au fil des souvenirs,
Du tout petit enfant en mal de devenir
A l'adulte comblé de bonheurs qui musardent.
Il est là quand le soir ma nostalgie s'attarde

Et qu’elle s’en va rejoindre le grand coin des poètes
Il est là pour toujours comme un doux air de fête
Il m'apparaît alors dans un halo lointain,
Accroché à ma vie de tous ses clairs matins,

De ses nuits étoilées, de ses forêts profondes
De ses sables dorés de la lumière blonde...
Un visage, une voix, quelques mots retrouvés,
Une photo jaunie aux teintes délavées,

Les élèves de l’école aux têtes brunes ou blondes
Les vivants et les autres qui ont quitté ce monde.
Il est là mon pays il me prend par la main
Et je pars avec lui retrouver les chemins

Des bonheurs envolés au rythme des saisons
Et je pousse une porte, elle est là, ma maison,
Mes souvenirs m’apportent un doux parfum léger,
De cette ville bénie des Saints, la blanche Alger,

Ils sont là mes parents, présents en permanence,
Avec le réconfort de leur tendre présence
Et je leur tends les bras et mon cœur apaisé
Comme un petit enfant les couvre de baisers.

Yves Dorcey

Commentaires (7)

Yves Dorsey
  • 1. Yves Dorsey | 15/04/2022
La nostalgie de l’exilé
Je garde dans mon cœur, planté comme une écharde,
Le mal de ce pays lointain où je suis né
Au soleil éclatant de Méditerranée,
II est là quand le soir ma nostalgie s'attarde

A remonter le temps au fil des souvenirs,
Du tout petit enfant en mal de devenir
A l'adulte comblé de bonheurs qui musardent.
Il est là quand le soir ma nostalgie s'attarde

Et qu’elle s’en va rejoindre le grand coin des poètes
Il est là pour toujours comme un doux air de fête
Il m'apparaît alors dans un halo lointain,
Accroché à ma vie de tous ses clairs matins,

De ses nuits étoilées, de ses forêts profondes
De ses sables dorés de la lumière blonde...
Un visage, une voix, quelques mots retrouvés,
Une photo jaunie aux teintes délavées,

Les élèves de l’école aux têtes brunes ou blondes
Les vivants et les autres qui ont quitté ce monde.
Il est là mon pays il me prend par la main
Et je pars avec lui retrouver les chemins

Des bonheurs envolés au rythme des saisons
Et je pousse une porte, elle est là, ma maison,
Mes souvenirs m’apportent un doux parfum léger,
De cette ville bénie des Saints, la blanche Alger,

Ils sont là mes parents, présents en permanence,
Avec le réconfort de leur tendre présence
Et je leur tends les bras et mon cœur apaisé
Comme un petit enfant les couvre de baisers.
Youcef DRIS
  • 2. Youcef DRIS | 15/04/2022
J'ai connu un certain Yves Dorsey. Sans doute l'auteur du poème SUR LES CHEMINS DE MA MEMOIRE.. Lycéen, il taquinait déjà la muse Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il est devenu s'il est encore de ce monde? Merci d'avance.
Dorsey
  • 3. Dorsey | 01/05/2020
Mes souvenirs me hantent et m'inspirent. En voici le résultat:
Sur les chemins de ma mémoire.

Je revois tant de paysages
Dont je garde en moi les images
D’un ciel lourd d’orage chargé,
De sentiers non débroussaillés,
De branches aux formes effrayantes
Aux allures de viles épouvantes
Qui encore aujourd’hui me hantent.

Je voulais fuir ce paysage
Mais l’arrivée de gros orages
Ont mis un si lourd ciel sur moi
Noir de la rage que je porte en croix,
Sur le noir sable de ma plage
Où mon âme y a fait naufrage.

Tel un zombie je sorts de l’ombre
Et tel un capitaine je sombre,
Je sombre dans de noirs souvenirs.
Où mes tristes espoirs se mirent
Mes nuits sont une longue dérive,
Que je souhaite ne plus revivre,

Je veux que ma mémoire se brise,
Là où se poseront mes valises
Et dormir toute une nuit noire
Sur les chemins de ma mémoire,
RAFIK NAIT
  • 4. RAFIK NAIT | 13/09/2016
Un trés beau poème, j'ai bien aimé les vers qui parlaient de votre départ forcé de l'Algérie. c'est vraiment touchant.
moi je suis né en 1984 à Biskra, sud est d'algérie. j'aimerais bien découvrir cette époque ou l'Algérie fut cosmopolite.
RAFIK.
P.P.P.
  • 5. P.P.P. | 26/07/2016
J'ai écrit beaucoup de poèmes sur ma vie. j'en ai mis sur facebook.
voilà le plus long de mes poèmes.

TOUT LE MONDE A UNE HISTOIRE

Je me suis toujours cherché
Je ne me suis jamais trouvé
Je n’ai jamais su qui j’étais
Peut-être que je ne le saurais jamais.

J’ai dû fouiller dans ma mémoire
Mes poèmes, mes souvenirs, mes écrits
Que j’avais cachés dans mon placard
Comme un trésor englouti.

MON HISTOIRE

J’ai fait ma biographie
Qui n’a intéressé personne
Je me décide aujourd’hui
Oui je me l’ordonne
À écrire mon journal intime.

Écrire son journal intime
C’est se mettre à nu
Ou chercher à se connaitre
C’est-ce que m’avait dit un poète
Tout doucement en tête à tête.

LE PLUS LONG DE MES POÈMES

Le temps n’a rien fait
Pour arranger les choses
Je vais faire ma biographie
Je vais l’écrire en vers
Du jour où je suis né
À la date d’aujourd’hui
Je me métamorphose
Je fête mes 27 ans
Mes 27 ans à l’envers
Que dans mon subconscient.

18 ANS ET 10 MOIS
MA VIE ALGÉROISE

Je suis né pendant la guerre
Un jour de bombardements
On m’a appelé Pierre
Vraiment sans conviction
Il a fallu s’y faire
J’ai été un garçon.
Né un mercredi treize
Mais déclaré le seize
Je me suis rajeuni de 3 jours seulement.

Mes premières années sur terre
Je ne les ai pas en mémoire
Pour les préliminaires
Tout fut aléatoire
J’ai poussé normalement
Comme tous les bébés
Élevé par des parents
Qui ont fait leur métier
Malgré la situation
D’une époque bien troublée.

Je vivais dans une maison
Au bord de la mer
Dans un petit village plaisant
Entouré de mes frères,
De ma sœur et de mes parents.
Une liberté notoire
Pour un petit garçon
Jouant sur le trottoir
Aux billes ou au ballon.

Et puis ce fut l’école
Ce n’était pas très drôle
Le cours préparatoire
Comme tous les enfants
Du même terroir
Nous partîmes cahotant
Trainant notre cartable
Pour aller nous asseoir
Sagement sur un banc.

Puis après mon enfance
Ce fut l’adolescence
Au visage boutonneux
Que je trouvais hideux
Mais fallait-faire avec
Accepter les regards
Les regards de connards
Tout en baissant les yeux
Et en fermant mon bec.

DE GAULLE le F.L.N. et L’O.A.S
Ces gens anti paix
Sont venus perturber
Les rêves de ma jeunesse
Mon pays n’est plus le mien
Où sont passé mes amis
Nous avons été contraints
De quitter le pays
Le pays où je suis né
Le pays où j’ai grandi.

Il m’a fallu partir
Partir pour toujours
Gardant mes souvenirs
Faisant patte de velours
En laissant derrière moi
Une incompréhension
En disant souventes fois
Avec obstination
Pourquoi, pourquoi, pourquoi.

9 ANS 11 MOIS.
MA VIE PARISIENNE

Ma vie parisienne
Avec des hauts et des bas
Oubliant ma rancœur
Contre les indigènes,
Et pour le pire et le meilleur
Malgré la pluie, malgré le froid
Je me suis adapté
À ce nouveau climat
Chaudement habillé.

Mon nouveau logement
Était rue de paradis
Petit appartement
Pour une grande famille
Rue de l’enfer
Aurait « à fortiori »
Mieux convenu en théorie
À cet immeuble austère.
Mais j’avais quand même un lit.

Par contre mon travail
Était près de mon bercail
À ma première demande
J’ai été embauché
Cinq minutes pour m’y rendre
C’était dans le quartier
Le salaire était convenable
Pour un petit comptable
J’étais bien rémunéré.

Je sortais tous les soirs
Et rentrais en taxi
Ma vie était moins noire
J’avais d’autres amis
Amies aux féminins
Aux masculins aussi
Bref on était des copains
Libres mais sans soleil
Avec un manque de sommeil.

Comme le gîte et le repas
M’étaient toujours gratuits
L’argent que je gagnais
Servait à mes sorties
Pour faire la java.
Toujours costume cravate
Obligatoirement en boite
Où j’ai pu rencontrer
Un soir ma dulcinée.

J’approchais des vingt ans
Amoureux et content
Mais le gouvernement
Ne m’a pas oublié
Pour défendre le pays
Qui était maintenant en paix
Je suis quand même parti
Avec tant de regrets
La vie est faite ainsi.

Mon service militaire
Fait par obligation
Ce séjour communautaire
M’était très contraignant
Mais il fallait s’y faire
Malgré ma position
Sur les hommes de guerre
Sur notre président
Qui était militaire.

Dix huit mois ont passé
Je revins le cœur léger
Retrouver ma Marjolaine
Mais comme dit la chanson
Ce fut la même rengaine
J’étais parti pour trop longtemps
Tous les mots doux, les mots je t’aime
Écrit sur du papier ont été oubliés
Oubliés à jamais.

On dit une de perdue
Dix de retrouvées
Mais sans amour sont exclût
Tous rêves et tous projets.
J’ai accepté ce dicton
Par obligation.
J’ai repris mes habitudes
Cachant tous mes regrets
Mais en gardant ma quiétude.

Toutes mes sorties nocturnes
Et mon manque de sommeil
Me rendaient taciturne
Et d’un ennui mortel
Mon travail en pâti
Et ma santé aussi
Ma résistance a failli
Et mon moral a péri
J’ai cru perdre la vie.

Mes parents ont déménagé
J’ai dû trouver un logement
Un logement bien meublé
Au loyer modéré bien sûr
Je ne roulais pas sur l’or
Pour mon déménagement
Je n’avais que mes vêtements
Une boite de chaussure
Que j’appelais mon coffre-fort.

Mon coffre-fort
Contenait mes papiers de l’armée
Les lettres de ma dulcinée,
Au dos de ces lettres
Qui me servaient de supports
J’écrivais des petits poèmes
Toujours sur le même thème
Que je gardais en cachette
Depuis belle lurette.

Après deux ans de calvaire
Tout est rentré dans l’ordre
J’ai changé d’atmosphère
J’ai ouvert d’autres portes
En temps que célibataire
Ma vie s’est embellie
Je changeais de partenaires
J’allais de lit en lit
Sans problème, sans souci.

Mon insouciance
N’était qu’une vitrine
Mais mon bon sens
Était loin de ma routine
J’écris sur mon passé
Mais que sera mon avenir
Sans vouloir tout anticiper
Sur ma personnalité mais,
J’ai encore du chemin à parcourir.

Je me suis réveillé un jour
En me disant « que vais-je faire »
Je n’suis qu’un troubadour
Un homme solitaire.
Que sera mon futur
Que sera mon destin
Je vais droit dans un mur
Faut que j’ me prenne en main
Et faire comme mes frangins.

Je me suis assagi
Trouvé la bonne main
D’une fille sans chichis
Que je cherchais en vain
Et par le plus grand des hasards
Nous nous sommes rencontrés
Puis nous nous sommes aimés
Et nous nous sommes mariés
Comme la vie est bizarre?

LE RESTE DE MON TEMPS
DANS LE GATINAIS
Je n’avais que 28 ans révolus
Marié et puis papa
La cinquième roue de la charrue
Fait son mea-culpa
Je n’voulais pas être commerçant
Mais je le suis devenu
Avec l’aide de mes parents
Et mes frères qui ont bien voulu
Auprès des banques se porter garants.

Le temps me paraissait très long
J’ai cherché un dérivatif
Quoi faire entre deux clients
Je voulus être créatif
Je faisais des plans sur la comète
Rêvais de construire une maison
Comme le font les architectes
Quand j’aurais un peu d’argent
Les projets sont enrichissants.

Il ne faut pas cracher dans la soupe
Ce métier de commerçant
A pu faire vivre notre couple
Et élever nos deux enfants
Car il y en a eu un deuxième
Qui a grandi comme le grand
Sans aucun problème
J’ai eu deux beaux garçons
Qui sont grands maintenant.

Mes rêves se sont réalisés
J’ai eu ma première maison
Juste à l’orée de la forêt
Une liberté pour les garçons
Le pavillon n’était pas grand
Mais mieux que l’appartement
J’ai été à crédit propriétaire
Mais sans loyer comme locataire
J’ai donc pu faire des projets.

J’ai décidé d’emménager
Et d’agrandir le pavillon
À l’étage le grenier
Avait un bas plafond
Un couvreur charpentier
M’a donné plus d’espaces
C’est comme çà que ma maison
A doublé de surface
Les travaux ont été efficaces.

C’est pourquoi j’ai voulu
Faire du manuel
C’était bien entendu
Occasionnel
En quelques sortes !
Le grenier a servi pour mes poésies
Et le sous-sol pour ma menuiserie
Car la poésie s’exporte
Quand la menuiserie ouvre ses portes.

Pour mes quarante ans
Pour mon anniversaire
Mes amis mes parents
Étaient présents
Mais malheureusement
Manquèrent
Georges mon ami arménien
Et bécots 100 balles mon parrain
Partis prématurément.

Et puis le temps a passé
J’ai voulu honoré
Ces deux personnages
Par des poèmes
Car les gens qu’on aime
Sont toujours quand même
Présents dans nos pensées
Se serait pour moi un outrage
De les oublier.

J’ai vieilli naturellement
Sans m’en rendre compte
Malgré des faits bouleversants
Que l’on confronte
J’ai maintenant 50 ans
Mon père nous a quittés
J’ai changé de maison
Je reste dans mon grenier
Pour écrire d’autres chansons.

D’une décennie à une autre décennie
J’ai changé physiquement
Dans mes poèmes dans mes écrits
Je me contente du présent
Je ne parle plus au futur
J’ai changé pudiquement
Ma photo par une caricature
Au visage grimaçant
Mais je garde ma nostalgie.

Je sais pertinemment
Que mes poèmes ne seront jamais lus
Mais je suis très content
De les avoir écrits et chantés
Par ce long poème je conclus
Que je ne me suis pas vu vieillir
Que dois-je donc retenir
De mon présent, de mon passé
Mais le temps va parler.


EN CONCLUSION

Je n’ai pas su
Me séparer
De mes idées
Suis-je têtu ?
Les questions saugrenues
Que je me suis posées
Sur la personnalité
De l’homme que je fus
Pendant tant d’années
Serais-je de l’incrédulité ?

P.P.P.

girona marie jeanne
  • 6. girona marie jeanne | 26/07/2016
bonjour je viens de decouvrir ces poèmes ou pourais je les lire en entier j ecris moi meme quelques pensees et cela m interresse
marie
P.P.P.
  • 7. P.P.P. | 25/07/2016
Je remercie Michèle d'avoir d'avoir publier mon poème là bas en face sur JUDAICALGERIA

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 31/12/2022