ALGERIE LES TRANSPORTS D'ANTAN
L'Algérie à l'époque des diligences
Diligence à Alger
Diligence à Maison Carrée 1906
Diligence de l'interieur (Carte postée en 1905)
Saïda à l'époque des diligences
La diligence de Blida
Nos remerciementrs à Marlène Bernard qui nous a communiqué cette photo avec ce commentaire: "Mon arrière grand père dans sa diligence. Par la suite, mon grand-père a repris en transformant l'établissement en hotel restaurant 20, rue d'Alger à Blida."
Dilgence 1912 - "La Patache"
Nos remerciements à Frédérique Bonhoure qui nous a communiqué cette photo avec le commentaire suivant : " Pour votre rubrique : « l'Algérie à l'époque des diligences » je vous envoie ci-joint une photo de ce que dans ma famille on appelait : « la patache » qui était en service dans le sud de l'Algérie, en tout cas elle ramenait les collégiens bônois à Ourir, une oasis près de Tougourt. Elle appartenait à Monsieur Deviq dont les fils Marcel & René ont par la suite développé l'entreprise de transport. Cette photo a été prise en 1912.
Il est écrit au dos de la photo :Kel-el Dor, courrier du 13 avril 1912"
LAGHOUAT - Arrivée de la diligence à la Porte d'Alger - 1908
LAGHOUAT - le courrier à la prise d'eau
MENERVILLE - Arrivée de la diligence
Diligence dans le Sud Algérien
Marnia - Arrivée du courrier en diligence
Le tramway
Tramway ancien en plein-air
Alger - Un wagon des premiers tramways
Train à vapeur des CFRA traversant Alger avant l'électrification de la partie urbaine de la ligne longeant la mer.
Ancien tramway à El-Biar
Motrice Walker à plates-formes ouvertes sur la ligne CFRA d'El Biar. Ce matériel était très voisin des voitures circulant alors sur certains réseaux de la Métropole.
Tramway à Alger rue d'Isly vers 1938
En 1937, les TA ont réceptionné le matériel le plus moderne de France : les motrices articulées SATRAMO. Cette réalisation technique de très grande qualité est restée unique ; aucun réseau de la Métropole ne s'y est intéressé ...
Tramway Alger, rue Michelet 1958 cliché François MEYERES
Le meme tramway ligne 3 rue Bab-Azoun 1958 (Cliché François MEYERES)
Le tramway d'Alger à la Place des Trois Orloges
Tramway à Alger avec le bandeau publicitaire pour le couscous Ferrero
Tramway ancien - Alger 1925
Avec la publicité pour les cafés Nizière, le plus fameux d'Algérie
Par la fenêtre du Tramway Alger 1956 (Photo Robert Voirin)
Alger - Interieur d'un tramway ( 1960)
Au fond, on voit le receveur avec sa chechia, tenant en bandoulière sa machine à composter les tickets
Spectacle quotidien de ces enfants cramponés à l'arrière du tramway.Alger , avenue de la Bouzaréa années 60
Le Tramway à Oran dans les années 1900.
Video permettant de découverir les principales artères de la ville
Le trolley-bus
1925 est une année décisive avec la création, principalement par Alsthom, de la firme Vétra qui va pendant quarante ans construire les équipements électriques de presque tous les trolleybus français. Vétra fait ses premières armes en Algérie où Alger et Constantine constituent les premiers véritables réseaux urbains de trolleybus.
Les années 1930 marquent un tournant : la concurrence automobile et les progrès de l'autobus nécessitent une modernisation des tramways.
La décision malencontreuse de Paris et du Département de la Seine de supprimer totalement les tramways parisiens va faire manquer à la France les étapes de la modernisation des tramways que connurent la plupart des réseaux étrangers.
Le trolleybus va tirer parti de la déconsidération du tramway et du vieillissement des voies et du matériel, aggravés pendant la guerre de 1939-1945 par les surcharges et le manque d'entretien des réseaux de tramways de Province.
Bénéficiant de l'avantage sur l'autobus des performances de la traction électrique, doté de la souplesse de l'autobus pour évoluer dans la circulation générale, le trolleybus va connaître une grande vogue dans les années d'après guerre après avoir déjà réalisé de belles percées avant et pendant la guerre.
... Alger et Constantine, se constituent un réseau urbain notamment sur les lignes à fortes déclivités où excellent les trolleybus Vétra CS60 dès 1933....baptisés "caisses à savon" en raison de leurs formes anguleuses; en Afrique du Nord, les trolleybus gagnent Oran, Tunis, Casablanca.
http://alger-roi.fr/Alger/transports/transports_1/pages_liees/10_trolleybus_cs60.htm
ALGER - Trolley ligne A depuis Hydra vers la Colonne Voirol
ALGER - Trolley ligne A descendant vers Alger au niveau du tournan du lycée Fromentin
ALGER 1935 - Trolley ligne G Grande Poste - Telemly
ALGER - Trolley-Bus , rue de la Lyre
AIGER - Trolley-bus "à rallonge"
Trolley-bus à N.D. d'Afrique
Trolley- bus à N.D. d'Afrique
Le télépherique
Alger - Le téléphérique de Diar-el Mahçoul depuis Belcourt 1957
Pour la première fois en Afrique du Nord, un service urbain régulier est assuré depuis Mars 1956 par ce mode de transport.
Les auto-cars,cars, bus.
Alger - Gare routière 1937 Les cars Renault
Alger - La gare routière. Les cars Chausson
Premiers auto-cars
Auto-car Alger- Tizi Ouzou
Alger 1920 - Premier vehicule à moteur effectuant la liaison Alger - L'Alma
Auto-car Sidi Bel Abbes- Mascara
Des passagers voyageaient sur le toit, comme sur l'imperiale au temps des diligences
Un autobus avec places de troisième classe sur le toit debut 20ème siècle
Autocar Sétif- Constantine
Birkadem -Le courrier autobus Alger Douéra
Autocars de la ligne du Hoggar
Le car de la ligne Alger - Fort-Lamy
Ligne Alger-Fort Lamy Etape de Laghouat 1936
Ligne Alger-Fort Lamy Etape de Berrouaghia 1936
Le car de la Poste de Togggourt à Djanet
Messageries du Sud ; Le car Laghouat - Djelfa
Remerciements à Victor Partouche
Car de la SOTAC desservant la cirniche oranaise
Ligne de car Bougie-Kerrata-Sétif . Messageries Automobiles du Châabet
Ligne de car Bougie-Kerrata-Sétif . Messageries Automobiles du Châabet
KERRRATA- Hôtel-Garage du Châabet avec l'arrêt de car
Route de Sétif à Bougie - Premiers voyages en automobile
Autobus de la RSTA - Foire d'Alger 1966
Les Transports routiers de marchandises
Après la période de l’après-guerre et des surplus, il fallait faire la démonstration des économies et des performances d’un camion moderne de 125 CV sur une distance considérable et des chemins peu praticables.
Parti d’Alger en novembre 1951, le camion Berliet arrivait à Abidjan en Côte d’Ivoire après avoir parcouru 7500 km. Il avait vendu en cours de route au meilleur prix ce qu’il avait chargé à Alger. Maurice Berliet était à bord pour constater la parfaite adaptation mécanique du véhicule à son usage. C’est ce matériel qui, doté de pneus larges, équipa progressivement toutes les unités de transport militaire au Sahara.
Camions Berliet pour la liaison Alger -Abidjan
Les « routiers » : des hommes aguerris
Pour manœuvrer les camions des années 50-60, les chauffeurs routiers devaient développer des qualités de force physique, d’endurance et d’adaptation. En effet, l’ergonomie d’aujourd’hui n’existait pas : les sièges étaient peu confortables, l’air conditionné absent, les cabines vibraient et n’étaient pas insonorisées. Le chauffage était souvent inexistant. Le réseau routier sans voies rapides demandait au chauffeur une attention soutenue et un effort physique constant : les boîtes 5 vitesses à relais exigeaient 2 leviers et il n’était pas encore question de direction assistée. Les « routiers » tenaient cependant à cette existence : liberté, découverte des paysages et des régions, esprit de camaraderie et d’entraide…
Le cinéma s’est inspiré de ces personnages rudes et indépendants incarnés notamment par Jean Gabin (Gas-Oil, Des gens sans importance…) ou Jean-Paul Belmondo (Cent mille dollars au soleil) que des partenaires très féminines comme Brigitte Bardot ou Andréa Parisi mettent en valeur.
En Algérie, dans les années 60, on ne dit pas “un camion” mais “un 5 cylindres” !
En 1950, deux prototypes du GLR « colonial » sont construits et confiés à la Compagnie Saharienne Automobile dirigée par René Deviq à Touggourt en Algérie. Différents essais seront menés avec succès conduisant l’Armée Française à s’équiper de nombreux GLR pour les besoins en Algérie. Devant cette réussite et l’intérêt partagé par nombre de transporteurs, Berliet doit densifier son réseau commercial et installer des filiales en Afrique : l’usine de montage de Rouïba en Algérie en 1957, celle d’Aïn es Sebaa près de Casablanca au Maroc en 1958. C’est à partir de ces usines que la République Populaire de Chine passera ses premiers contrats d’achats de véhicules, notamment des GLR, avec l’Occident.
De nos jours, de nombreux GLR continuent d’assurer les transports, souvent dans des conditions difficiles, dans les pays du Maghreb et d’Afrique Noire.
Un passionné du désert, Maurice Berliet (1917-2008)
Il découvre le désert en 1950, chargé par son frère Paul Berliet de mettre en place le réseau des Huiles Berliet en Algérie.
Il est conquis et prêt pour l’aventure saharienne qui marquera son existence. Il dirigera plus d’une quarantaine de missions entre 1955 et 1978 : essais, mises au point, raids, avec la même passion dans le choix des hommes, la sécurité, la logistique…
Maurice et Paul Berliet au Sahara
LA MISSION MORY TRANSAHARIENNE DE MARS A MAI 1941 A ALGER.
Convoi formé de 3 camions BERLIET GDME10, 9000 km aller-retour, entre ALGER et COTONOU.
En 1941, la FRANCE subit l'occupation allemande et la pénurie en carburant est générale.En Algérie, la société de transport MORY monte une expédition dans le but de tester le remplacement du gazoil par de l'huile d'archide ou de l'huile de palme produites toutes deux en Afrique coloniale française.
La mission est conduite par Gérard PROHOM, Directeur de MORY en Afrique, accompagné de l'écrivain : Roger FRISON-ROCHE ainsi que de 14 personnes.
Serpolet MORY 1941
L'expedition atteint Colon-Bechard sans avarie sérieuse
La traversée de l'ATLAS, le camion avale les 200 derniers km sur 5 pattes (5 cylindres sur 6).
Le rapport de la Mission MORY est remis au général WEYGAND, délégué militaire en Afrique.
BERLIET GDM10W,
LA SOCIETE MORY FRANCE CONTRIBUE AU FINANCEMENT DE SA RESTAURATION EN 1989.
(Ci-dessous, Paul BERLIET entrain de vérifier l'avancée des travaux)
Camion Berliet GDM 1934 MORY
BERLIET GLM, MESSAGRIES MORY en ALGERIE
Témoignage et photos d'archives familiales de Monsieur Philippe Ximénès
NDLR. Nous remercions Monsieur Philippe Ximénès de nous avoir transmis son témoignage et ses photos d'archives familiales consernant son père, chauffeur routier dont le camion reliait Alger aux bases du Sahara.
Mon père exerçait le métier de chauffeur routier à destination des nombreuses bases vie situées en plein Sahara qu'il approvisionnait en denrées périssables, il travaillait pour les transports Mory, et chargeait des conteneurs sur le Port d'Alger à la S.H.R.M. (Société Hôtelière de Ravitaillement Maritime).
Lors de ces voyages, mon père me racontait toutes les difficultés qu'il devait surmonter pour arriver à bon port et enfin livrer sa cargaison. Repères à la boussole lorsque les tempêtes de sable permettaient encore de rouler, désensablement, température élevée le jour, très basse la nuit, pas de confort...
Fevrier 1962.Quelque-part dans les gorges d'Arak.Premier voyage vers Tamanraset.
Une pause quelque-part en plein Sahara.
1961 : Yves et son graisseur à embranchement de Amguid - Ineker.
Suite Edjeleh, mon père et son graisseur.
1959, Yves Ximénès à Edjeleh.
Les transports ferroviaires. La CFA (Chemins de Fer Algériens)
Locomotive à vapeur des C.F.A.
Train à vapeur en gare de Sétif 1909
Batna - Interieur de la Gare
Train de la ligne Rovigo- Alger 1905
BLIDA - La micheline Alger-Blida traversant la ville
BLIDA - Arrivée de la micheline d'Alger en pleine ville
La traversée de la ville par la Micheline n'était pas sans poser quelques problèmes aux blidéens.
Extrait de l'article de l'article "La Micheline Blida -Alger " par Pierre-Jacques Aresse paru dans le journal Le Tell en 1947 :
"De toutes manières, la voie ferrée qu'on peut admettre à la rigueur au milieu de l'avenue de la gare ( qu'elle partagera en 2 parties assez larges pour permettre la circulation) devient un danger en se prolongeant jusqu'à la rue Lamy où les automobilistes ne disposeront plus que de 5 mètres de goudron à disputer avec les cyclistes qui se prendront plus d'une fois dans les rails et les voitures stationnant devant les magasins. Cela promet de beaux encombrements dignes d'êtres fixés par le crayon de Dubout, des accidents nombreux et des procès verbaux distribués à la pelle. (Le Maire vient de prendre un premier arrêté qui interdit la rue Lamy aux véhicules lours de l'Armée. Il l'interdira probablement bientôt aux cyclistes et aux piétons)"
A Zéralda,l'arrivée du train avait lieu également en pleine ville (1908)
Train Bône-Tebessa 1957. Une des premières lignes electrifiées
Les transports maritimes
Le dernier tiers du XIXe siècle voit triompher la vitesse en mer grâce à la maîtrise de la vapeur, puis à l’invention de moteurs de plus en plus puissants. L’enjeu est économique : à l’heure des empires coloniaux et du développement des nouveaux mondes en Amérique et en Océanie, il faut pouvoir transporter beaucoup, loin et vite.
Alger - Compagnie Générale Transatlantique
Alger - Ponton d'embarquement de la Compagnie Générale Transatlantique
Paquebot "Le Timgad', Compagnie Générale Transatlantique
Alger - Arrivée du courrier de France par le "Timgad"
Le paquebot "Ville d'Alger"
Construit aux chantiers de Saint-Nazaire,il est mis en service en septembre 1935. À L’époque, il possède deux cheminées, la cheminée arrière étant factice.
Il est ensuite réquisitionné au début de 1940 pour participer à l’expédition de Norvège, comme transport de troupes. À la différence du Ville d'Oran, il conserve ses deux cheminées.
D'abord utilisé pour rapatrier les évacués de Dunkerque (notamment via Plymouth—Brest) en juin 1940, il transporte ensuite une partie du stock d’or de la Banque de France de Brest à Casablanca et Dakar ; puis est désarmé à Dakar.
Après la défaite, il reprend son service durant quelques mois puis est désarmé à Alger.
Il est saisi par les Allemands en janvier 1943, en vertu de l'Accord Laval-Kaufmann. Désarmé à Port-de-Bouc, il est utilisé sur place comme hôtel flottant en 1944. Il est incendié et sabordé par les troupes allemandes en retraite en août 1944.
Il est renfloué en février 1945 puis complètement reconstruit. Ses superstructures sont raccourcies et sa cheminée arrière supprimée. Plus tard, la cheminée avant sera modernisée et surélevée. Il reprend son service en juillet 1948 sur les lignes d’Afrique du Nord.
Il est vendu en avril 1966 à l’armateur grec Typaldos, rebaptisé Poseidon puis désarmé.
Il est utilisé en 1967 et 1968 sur une ligne reliant Marseille à Haïfa, sous le management de l’Aegean Steam Navigation Company, coque blanche.
Il est désarmé à Scaramanga après la mise en liquidation de son armateur en juillet 1968.
Il est démoli à La Spezia, en Italie, en 1969.
Source Wikipedia
Le paquebot "Ville d'Oran"
Il fut lancé le 6 octobre 1935 à La Ciotat, pour être donné en gérance à la Compagnie Générale Transatlantique, dont il ne devint la propriété que beaucoup plus tard. De la même série que le " Ville d'Alger ", dont il était le " sister-ship ", le " Ville d'Oran " bénéficia des progrès accomplis pour le " Normandie ".
-------Voici ses principales caractéristiques : Longueur : 147,60 m. Largeur : 19,20 m. Tirant d'eau : 6,55 m. Jauge brute: 10.172 tonneaux. Puissance : 20.000 CV. Vitesse maximale : 23 noeuds. Vitesse moyenne : 21 naeuds.
-------La silhouette primitive du " Ville d' Oran " se caractérisait notamment par deux grosses cheminées profilées ; mais, après la guerre, la cheminée arrière, d'ailleurs postiche, disparut, allégeant la ligne générale du paquebot. " Ville d' Oran " innovait avec une étrave arrondie et un "arrière de croiseur", à l'aérodynamisme très étudié. Avant guerre, les passagers étaient répartis en quatre classes. Plus tard, en trois classes : lère classe (avec des cabines de luxe et de priorité), classe touriste et passagers de pont. En tout, 1.100 personnes environ. lère classe et classe touriste disposaient chacune d'une salle à manger et d'un bar fumoir. Le grand salon du " Ville d'Oran ", d'une hauteur de deux niveaux, était d'une rare élégance, ne le cédant en rien,_ toutes proportions gardées, aux grands transatlantiques des lignes d'Amérique. Enfin, deux longs ponts-promenade : l'un vitré, sur lequel donnait le salon et la salle à manger des premières, l'autre situé sous les embarcations de sauvetage et donnant accès à la passerelle de commandement, permettaient de longues promenades, abritées ou à l'air du grand large. A l'arrière, chaque pont était étagé de manière à constituer un grand espace, réservant de larges emplacements pour les jeux, se découpant sur un horizon immense.
-------Il n'y avait pas de piscine à bord, tout simplement parce que " Ville d'Oran ", comme les autres navires des lignes de la Méditerranée, était essentiellement un moyen de traverser rapidement la Grande Bleue, entre ses rivages Nord et Sud, et non un paquebot destiné aux croisière (bien qu'il en ait effectué un certain nombre). Et, de fait, " Ville d' Oran " était le navire le plus rapide, après le " Kairouan " de la Mixte. Ainsi reliait-il Alger à Marseille en 19 heures ; Oran à Marseille en 25 heures environ. Lorsqu'on prend connaissance des horaires des "carferries" qui assurent ces lignes aujourd'hui, on constate que le "progrès" s'est exercé à reculons, et ce de plusieurs heures !
Source Alger-roi.fr
Le paquebot 'Kairouan" Compagnie de Navigation Mixte
Paquebot "le Kairouan" arrivant dans le port d'Alger
Dès sa première arrivée à Marseille, le Kairouan fait sensation, car il est le seul paquebot affecté aux lignes d'Afrique du Nord, à être entièrement peint en blanc avec une silhouette fine.
C'est en 1951 qu'il prend son service sur les lignes d'Afrique du Nord. Il va transporter des soldats français en Tunisie et en Algérie. Pendant la guerre d'Algérie, il effectue des transports de troupes de deux mille hommes, à grande vitesse et avec un bon confort. Lors de l'évacuation de l'Algérie, il accueille les rapatriés à pleins bords et les dégage du cauchemar à un rythme accéléré.
En 1964, il assure encore la liaison Alger-Marseille et c'est sur ce navire que les hommes de la première compagnie du Groupe de Transport 535 quitte l'Algérie pour la France.
Le Kairouan effectue son dernier voyage sur l'Afrique du Nord pour le compte de la Compagnie Générale Transméditerranéenne en septembre 1973. La Compagnie de Navigation Mixte prend possession du navire, le désarme et le met en vente. "Le paquebot d'une nuit" est relégué au quai de l'oubli, à couple du "Ville de Tunis".
La Mixte décide de vendre le navire alors âgé de trente et un ans aux chantiers de démolition espagnols de Vinaros. Le Paquebot, remorqué par le Provençal IV, arrive à Vinaros le 23 décembre 1973, à huit heures du matin, où il est amarré à quai. Les travaux de démolition commencent à partir du début de l'année 1974.
Pour nombre de soldats il restera le paquebot de leurs 20 ans et souvent le paquebot des seuls voyages en mer de leur vie.
Le paquebot El Djezair
Lancé en mars 1951 aux Forges et Chantiers de la Méditerranée (La Seyne, France), ce paquebot mixte (deuxième EL DJEZAIR à porter ce nom) fut livré en 1952 à la Compagnie de Navigation Mixte (la NM créée en 1850, siège à Marseille). Il était destiné à remplacer le EL DJEZAIR premier du nom, coulé en 1944, et dont il reprendra d'ailleurs les turbines (qui avaient été récupérées sur l'épave). Il assura les liaisons Marseille-Alger et Marseille-Tunis jusqu'en 1969. Il présentait quelques caractéristiques innovantes, comme ses compartiments machine et chaufferie situés tout à l'arrière du navire, ce qui libèrait les parties centrale et avant du navire pour les passagers et les marchandises. Mais cette disposition s'avèrera finalement très mauvaise pour ses qualités nautiques (et pourtant, dès la construction, les hauts avaient été allégés le plus possible par l'emploi d'alliages d'aluminium).
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Malgré un ballastage conséquent, il roulera et tanguera beaucoup par mauvais temps, avec fatigue du navire (et de ses occupants). Sa stabilité était si mauvaise qu'une plaisanterie courait à son sujet : "à bord du EL DJEZAIR, on a la gîte et le couvert !". En revanche, par beau temps, c'était un navire confortable, avec des emménagements appréciés des passagers. Il fut vendu en 1969 à une compagnie anglaise installée à Malte. Rebaptisé FLORIANA, il resta à quai quelques mois à Malte dans l'attente d'y être transformé en paquebot de croisières pour le compte de la Sovereign Cruises. Mais ce projet n'aboutit pas, il partit pour Bilbao, puis fut remorqué jusqu'au Pirée, puis désarmé et finalement démoli en 1973 à Valence (Espagne).
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Les transports aériens
Le trajet Marseille - Alger est exploité, à partir du 22 août 1928, avec les hydravions SPCA 63 Météore, Latécoère 21, puis CAMS 53 et 58, avec escale aux îles Baléares, par la Compagnie générale Aéropostale (anciennes lignes Latécoère). Cette ligne n'est ouverte aux passagers que le 1er juin 1934, avec la mise en service des hydravions Lioré-Olivier 242 par la Compagnie Air France nouvellement créée, qui utilisera ensuite des Bréguet 530 Saïgon. Malgré l'emploi d'hydravions de plus en plus perfectionnés, plusieurs incidents et accidents graves sont enregistrés sur ce trajet. La ligne Toulouse - Casablanca, assurée par des trimoteurs Dewoitine 333 ou des bimoteurs Bréguet 293, fait escale à Oran à partir du 13 juillet 1935.(www.alger-roi.fr)
Départ de l'Hydravion quotidien Alger-Palma- Marseille (Remerciements à John Franklin)
Hydravion d'Air France survolant Alger
Les hydravions amerissaient dans le port et étaient basés à l'Agha dans d'immenses hangars
(Remerciements à John Franklin)
Hydravion Lioré
, ligne Marseille Palma Alger ....Conçu par Fernand Lioré né en 1874, fils de viticulteurs de Chéragas , éléve du Lycée Bugeaud , Polytechicien , génial ingénieur aéronautique . (Images et textes John Franklin)
L'hydravion "Algérie" survole le port d'Alger avant d'amerir
L'Echo d'Alger du 3 janvier 1935 Photo Francis Rambert www.alger-roi.fr)
Hydravion quadrimoteur Lioré et Olivier 1937
Exytait de l'Echo d'Alger du 4 octobre 1937 ( PhotoFrancis Rambert www.alger-roi.fr)
Hydrobase de l'Agha à Alger : Les appareils devant les hangars
Avion sur la piste de l'aéroclub d'Alger à Cheragas
Le DC3 ( Aflou 1958)
Le Junkers 52 à Maison-Blanche en 1947
Le DC-4 (Tebessa 1959)
Le DC-4 (Batna 1960)
Le Bréguet "Deux-Ponts"
La Caravelle
Voyage inaugural Alger-Paris en Caravelle en 1959
Pour en savoir plus sur l'aviation en Algérie, consulter le site de l'historien Pierre Larrige :
L'aviation en Algérie de 1909 à 1962 : http://www.aviation-algerie.com/
Commentaires (99)
- 1. | 25/08/2023
- 2. | 26/05/2022
Alors encore merci de me faire connaître votre Algérie auundefined
- 3. | 14/03/2022
Aidez moi à retrouver l'histoire des transports BOUKAMEL Djelfa - Ghargaia de 1918 à 1962
Je suis en train d'écrire un livre sur cette période
info@scrumprojet.com
- 4. | 09/12/2020
Ce message va peut être vous intriguer mais je vais vous demander d'aider ma famille (PIERRE et FOURNOL) à retrouver la trace de Concepcion CARILLOT mariée le 06/04/1912 à Staoueli avec armand FOURNOL.
Armand fournol est mort en 1915 en france (mort au combat) et concepcion CARILLOT (fille de raphael et Vicente Bosque) a élevé seule son fils louis fournol (né en 1915 à Alger) et est partie en france où son fils a épousé la tante de mon père (denise PIERRE) en 1937 à quimper. Concepcion Carillot n'a, semble t'il, pas supporté la vie en france et serait repartie en Algérie. Depuis, personne n'a plus eu de ses nouvelles ou si peu.
J'ai 60 ans et j'essaie d'aider son arriere petit fils (romain Fournol) à retrouver quelques traces de son arrière grand mère.
Alors, si quelqu'un pouvait nous aider en nous donnant des renseignements, qu'il soit grandement remercié !!!
Merci à tous
Christian PIERRE
- 5. | 15/11/2020
Cette merveilleuse invention qui nous fait regarder ce pays et tous ces gens, musulmans et Européens, ces gens qui n'existent plus aujourd'hui, mais qui ont bâti ce beau pays.
Les constructions ...ultras rapides à partir de la conquête, nous montrent combien la France et les Européens étaient capables de s'investir rapidement en ce temps passé. Ils bâtissaient des villes partout, des avenues, des voies ferrées, .... organisaient tous les transports qui reliaient le Nord et le Sud de l'Algérie... tous les squares, les avenues étaient plantés de palmiers, ou d'orangers....Magnifique pays qu'a construit la France et tous ceux qui y ont laissés leur vie entière de travail...sans parler de cette guerre qui a tout détruit....
Sont-ils sortis aujourd'hui de leur incapacité ces Algériens qui nous ont mis hors de notre sol Algérois... et qui bientôt nous mettrons Hors de notre sol Français Métropolitain...???
Je crains que Non......
Ce sont simplement des envahisseurs qui veulent bénéficier des avantages que leur offrent d'autres pays et notamment la France car il est plus facile de s'installer dans un pays organisé, plutôt que d'organiser le leur ......
Avec ces documents chacun réveille ses souvenirs personnels....C'est tout ce qu'il nous reste pour ceux qui vivent encore sans Alzheimer....
Merci.....!
- 6. | 11/05/2020
merci pour ce regard dans le passé...
- 7. | 13/04/2018
- 8. | 20/03/2018
La nostalgérie est toujours dans mon coeur, c'est le pays de ma jeunesse heureuse(comme la plupart des jeunesses...!), que j'ai quité à l'âge de 18 ans, balayé par le vent de l'Histoire qui m'a déposé en "métropole" (on disait ça le plus souvent, plutôt que France, car nous nous y sentions français en France).Merci aux auteurs de cet interessant et émouvant diaporama.
- 9. | 15/03/2018
bonjour Savez vous que Paul Cazelles maintenant C'est Bouguezoul
Puis je Savoire quelle age avez vous monsieur ?
- 10. | 11/03/2018
Hé oui, c'était notre Amérique à nous !...
Impressionnantes ces diligences !...Et la différence avec l'Amérique, c'est que les "indiens" montaient à bord avec nous, méchants PN ...ainsi qu'en témoignent ces photos d'époque...
Les longs voyages devaient être éreintants...sans doute bien plus que le train, lequel facilita grandement les communications ensuite.
Je me souviens de voyages interminables entre Blida et Djelfa aux portes du désert, dans des chaleurs accablantes, en passant par Médéa, Ben Chicao, Berrouaghia, Paul Cazelles...
Etant gamin à l'époque, lors de congés scolaires, j'allais souvent accompagner mon père, employé des CFA, qui faisait des remplacements ou qui tenait des gares qui n'ouvraient qu'au moment des marchés à bestiaux.
Je m'installais dans le promontoire abritant le "serre-frein", tout en queue du train, pour mieux contempler le paysage..
Les convois étaient généralement si longs et tortillaient dans de tels lacets que, par moments, je pouvais apercevoir la loco crachant la vapeur, avec son grand chasse-pierres et les chauffeurs qui passaient leur tête vers l'extérieur de temps en temps.
Au total, moins de 300kms, mais une grosse journée de train !!...
Les wagons de seconde étaient équipés de simples banquettes bois très inconfortables;...Ajoutons-y la fournaise omniprésente en belle saison dans ces contrées et on imagine les souvenirs qu'ont pu garder nos compatriotes métropolitains faisant leur service militaire... Merci en tout cas, Serge Lama, pour la très belle chanson "L'Algérie" qui réhabilite quand même notre pays !
Souvenirs, souvenirs ....
- 11. | 06/03/2018
- 12. | 06/03/2018
- 13. | 04/03/2018
- 14. | 02/03/2018
- 15. | 01/03/2018
- 16. | 01/03/2018
un seul regret pour moi...les autocars de la corniche à Oran : La S.O.T.A.C et les TO!!!
Merci
AL
- 17. | 28/02/2018
- 18. | 28/02/2018
- 19. | 28/02/2018
Je suis pourtant un "patos" mais ce pays me colle à la peau j'y ai passé une grande partie de mon enfance de 1941 à 1948 en période de guerre et de privations pourtant nous étions heureux nous les gosses , tous ensemble pieds noirs arabes patos et juifs dans une grande complicité que de souvenirs :ce vieux tram CFRA reliant Maison carrée (où je résidais )à Alger, les beaux trams TA du centre d'Alger En prime le "Ville d'Oran " à bord duquel j'ai effectué 4 traversées
Et puis par la suite ayant été pétrolier à Edjeleh notre Bréguet 2 ponts et les premiéres caravelles Alger Paris,.les énormes camions Berliet etc;;;
j'y suis retourné aprés l'indépendance (1976) et plus récemment en pelerin touriste (2014)
- 20. | 08/02/2018
SATA /SATAS /ET SATAC qui étaient la même société mais qui changer d' appellation suivant son exploitation sata pour les transports généraux
satas pour le sud et satac pour les cars
cordialement
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Date de dernière mise à jour : 04/04/2022