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" Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi,
c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver,
comme on dit, l'intégrité de son moi. "
Milan Kundera
Nous sommes passionnés et motivés par la transmission de l'histoire et de la mémoire des juifs d'Algérie.
Depuis 2012, nous avons travaillé sans relache à rechercher documents, photos, articles, livres, vidéos etc... pour enrichir le site .
Nous sommes loin des querelles de clans ou des rivalités de personnes, indépendants de tous liens associatifs ou communautaires.
Tous ceux qui voudront collaborer avec Michelle et Jacques dans cet état d'esprit seront les bienvenus.
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La rubrique "vos annonces" (clic) est créée pour communiquer entre visiteurs du site. Vous pouvez y déposer diverses annonces sauf des annonces à caractère commercial.Utilisez la et lisez la si vous êtes à la recherche de personnes que vous avez perdues de vue depuis l'Algérie.
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Bonnes fêtes de Kippour 5784
Dates de Yom Kippour
En cette année 5784, Yom Kippour commence dimanche 24 septembre au soir
Début du jeûne et allumage des bougies dimanche soir 24 septembre avant 19h27
Fin du jeûne lundi 25 septembre 20h30
La date de Yom Kippour 2023 ou "Jour du grand Pardon" dans la religion juive, est fixée au 10e jour du mois de tishri dans le calendrier hébraïque, et débute le dimanche soir une demi-heure avant le coucher du soleil pour s'achever le lendemain lundià la tombée de la nuit.
À Paris, début le dimanche à 19:29 et fin le lundi à 20:30.
En consultant les horaires du soleil selon les villes, il est possible de connaître l'horaire de Yom Kippour dans les différents lieux de France, puisque le soleil ne se couche pas exactement à la même heure partout. Le site ephemeride.com donne ainsi les horaires des couchers de soleil en fonction des villes de France.
Les offices de Kippour sont au nombre de cinq et un jeûne de 25 heures est observé par les pratiquants. Après avoir invoqué le pardon du Juge souverain, les "portes de la miséricorde" se referment à la tombée du jour (20h 30).
Yom Kippour (le jour du grand pardon) a lieu chaque année le 10 du mois de Tichri dans le calendrier Hébreu. C'est le jour de la rédemption, du pardon et de l'indulgence. En effet, le mot yom signifie jour, et celui de kippour signifie expiation.
Yom kippour a lieu 10 jours après Roch Ha-chanah, ces 10 jours sont des jours de pénitence destinés à l'examen des fautes commises lors de l'année passée
. C'est la fête la plus observée par les Juifs, quel que soit leur niveau d'implication dans la religion juive, ou leur degré de croyance. En Israël, à cette occasion, les restaurants, lieux de divertissements, magasins, bureaux, usines et même radio et télévisions sont fermés pour plus de 24h.
LIRE LA SUITE SUR LE LIEN https://www.judaicalgeria.com/pages/fetes-juives-en-algerie/kippour.html
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l’Espace Francophone et la Ville d’Ashdod
ont le plaisir de vous inviter à l’édition 2023 dont le thème est
«La transmission intergénérationnelle»
Mercredi 25 Octobre 2023Mercredi 25 Octobre 2023 à 14h00
dans les Salons «Bet Yad Lebanim» d’Ashdod
PAF : 70 Nis - Infos et Réservations : https://espacefrancophone-israel.com
Maurice : Tel 05 25 31 18 26 - Ilana : 052 514 48 502 - Jeanine : 052 458 46 55
Programme :
14h00 Exposition de photos «Focus sur les Juifs de Ghardaïa»
14h50 Colloque : Conférences suivies d’une Table Ronde
19h00 Cocktail dinatoire
20h00 Projection du film «Le petit blond de la Casbah»,d’Alexandre Arcady
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Héritages des juifs d'Algérie
Sondage auprès des Juifs originaires d'Algérie
Bonjour,
Pour la seconde année consécutive, l'Espace Francophone d'Ashdod organise une journée consacrée aux Héritages des Juifs d'Algérie le 25 octobre 2023.
Afin de définir des actions futures, il nous a semblé utile de procéder à un "état des lieux", qui nous permettra de mieux cerner le public et ses attentes. C'est l'objet de ce questionnaire, que nous vous prions de bien vouloir remplir attentivement, si vous êtes né(e) ou si votre famille est originaire d'Algérie.
Répondre au questionnaire avec le lien :
https://www.survey.bps-il.com/index.php/539392?lang=fr
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Dernières publications sur le site
Cliquer sur le titre en bleu pour ouvrir la page correspondante
Costumes Costume traditionnel de Tlemcen mis en ligne le 3 septembre 2023
Scènes de Vie : Nouvelles photos de famille et de mariage mis en ligne le 1er septembre 2023
Lectures pour tous . Romans et fictions Des Pas dans le sable par Sydney Touati mis en ligne le 1er Septembre 2023
Histoire et Essais historiques Dépouiller « en toute légalité » L'aryanisation économique des biens juifs en Algérie sous le régime de Vichy (1941-1942) Par Jean Laloum mis en ligne le 4 mars 2023
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La photo de la semaine
La photo de la semaine nous permet de promouvoir une fois par semaine une photo récemment publiée sur le site, une de nos dernières trouvailles fruit de nos recherches incessantes.
Le costume traditionnel des femmes de Tlemcen
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"La famille de Pantin "
roman de Michele Fitoussi Ed.Stock
La souffrance de l'exil des juifs de Tunisie d'un pays d'attache millénaire est transcrite dans ce livre dans lequel tout exilé pourra se reconnaitre .
Entre histoire et mémoire, roman national et légende familiale, Orient et Occident, rassra et joie de vivre, le livre ravive des souvenirs autant qu’il met en lumière des épisodes méconnus de l’itinéraire des Juifs tunisiens sur lesquels l’auteure pose un regard attendri, ému, amusé et fier.....
Extraits de l'article de Times of Israël :
« Si de nombreuses pages sont consacrées à l’histoire du pays, c’est qu’il m’a semblé nécessaire et intéressant de redonner de l’histoire à des gens qui semblaient ne pas en avoir », nous dit-elle. Elle qui, un temps, avait pensé qu’il n’y aurait pas suffisamment de matière pour un livre, a compris qu’elle avait eu tort : « Nous avons un passé. Nous étions parmi les premiers arrivés sur cette terre d’Afrique. Nous étions là avec les Phéniciens, les Libyens, les Hellènes, les Berbères, bien avant les Romains, les Chrétiens, les Vandales, les Byzantins, les Arabes, les Turcs, les Italiens, les Espagnols et les Français, enfin », énumère-t-elle avant de laisser sa plume survoler une longue histoire faite de hauts et de bas.
Est-ce à leur histoire chahutée que les Juifs tunisiens doivent d’avoir fait de la joie de vivre un mantra tout en ayant, comme elle l’écrit joliment, « la rassra à fleur de peau » ? « Tous les Juifs tunisiens que je connais passent facilement du rire aux larmes. Ce sont des écorchés vifs ». Cette hypersensibilité tient peut-être, selon Fitoussi, à la conjonction de deux facteurs : la joie que leur procure la vie dans un pays de lumière, mêlée à l’angoisse juive millénaire qu’ils ont conservée – et cultivée – due à la crainte et au déracinement. Les Juifs en terre d’islam sont longtemps restés des dhimmis, des soumis hantés par la peur d’être insultés et frappés, l’altière Kahina, dont on dit qu’elle s’était convertie au judaïsme, n’ayant pas réussi à repousser les Omeyyades…
L’auteure récuse l’expression « Juif arabe », proposée par Albert Memmi pour tout Juif natif d’un pays arabe. « Le monde arabe est immense et les Juifs sont une minorité. Si on les noie dans le monde arabe, on ne les retrouve plus. Bien sûr, ils ont adopté une culture arabe dont il reste un grand nombre de traces. Moi-même, qui suis si « fronçaise », j’en ai encore quelques-unes. Les jeunes générations se disent « Juifs arabes » pour des raisons souvent liées au politiquement correct. Je dis non ! Et ce n’est pas péjoratif pour la culture arabe, au contraire, je la reconnais dans ce que nous étions mais pour autant, nous n’étions pas des Arabes. Nous étions des Juifs ». Un point de discorde avec Memmi dont elle souligne qu’il avait suggéré cette appellation il y a longtemps, alors qu’il œuvrait à la réconciliation des peuples. « Il avait raison, même s’il a un peu déchanté par la suite », ajoute-t-elle......
.....En 1939, à la déclaration de guerre, la communauté juive de Tunisie comptait environ 90 000 personnes. Le livre souligne qu’ils furent nombreux à vouloir se battre aux côtés de la France. Seuls les Juifs français pouvaient s’enrôler dans les régiments d’Afrique, obligeant les autres à s’engager en métropole. 3 000 d’entre eux se portèrent volontaires. En 1940, peut-on lire, le gouvernement collaborationniste de Vichy mit en place un statut des Juifs, également applicable dans les colonies et les protectorats.[…] Bien pire que la dhimma, ce texte infâme leur interdisait la plupart des métiers. […] En juin 1941, un nouveau statut des Juifs, plus rigoureux encore, fut promulgué. Michèle Fitoussi raconte ainsi « la souriante Tunisie » sous la botte nazie. Une Tunisie méconnue. Elle précise : « Il ne faut pas se leurrer : la destruction des Juifs de Tunisie avait été programmée. Les nazis prenaient des notables en otages en attendant de réquisitionner des jeunes gens juifs pour les envoyer dans des camps de travail. Mon grand-père en a fait partie. Ils prenaient l’or, les bijoux, pillaient et violaient. Bien sûr il y a eu, comme je l’écris dans le livre, des juifs courageux, tel l’avocat Paul Ghez, héros des deux guerres, membre du conseil de la communauté. Je raconte la façon dont il s’est présenté en uniforme devant le colonel SS Walter Rauff pour protester. A Sousse, mon père a porté l’étoile jaune. Il a été blessé et un enfant est mort dans ses bras ».
Les Alliés sont arrivés en 1943. Il était temps.
« Au total 4 000 jeunes gens venus de tout le pays furent envoyés dans les camps de travail forcé où une trentaine d’entre eux trouvèrent la mort. 350 Juifs furent tués sous les bombardements alliés. Environ 700, dont de nombreux enfants, moururent d’épidémie ou de sous-alimentation. Il y a eu aussi quelques déportations mais il fallait transporter les prisonniers par bateau ou par avion […] Plusieurs dizaines de Juifs tunisiens périrent cependant dans les camps d’extermination en Europe. Le jeune champion de boxe [Victor] Young Perez fut de ceux-là… »
.....Au risque d’instiller dans cette recension une touche quelque peu triviale, il convient de conseiller aux lecteurs de ne pas se plonger le ventre vide dans la lecture de ce livre imprégné des effluves de beignets au sucre, de bricks à l’œuf dégustées en se léchant sensuellement les doigts « dégoulinants de jaune », de fricassés au thon, de couscous, de poisson grillé arrosé d’huile d’olive et de citron, des mininas, des makouds, du osban, de l’akoud, des tajines, sans oublier les bombolonis, titre éponyme du dernier album d’Aurélie Saada à laquelle elle a envoyé le livre. Les « prières expédiées entre deux éclats de rire » lui donnent une occasion supplémentaire d’évoquer, avec gourmandise, la pkaïla de Rosh HaShana, le msoki de Pessah, la glace au sabayon, le boulou ou encore les boules au miel… On vous aura prévenus !
LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE SUR LE LIEN :
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Des internautes nous écrivent
Nous citons ici les derniers commentaires ou courriers reçus de nos visiteurs particulièrement emblématiques
REMI 04/06/2019 23:04:25
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Rouah 29/05/2019 16:20:18 |
Sur : Histoire de la communauté juive d'Oran Né à Oran en 1938 et parti de ma ville natale le 21 juin 1962, je suis le descendant des juifs de Tétouan dont la tradition orale de la famille disait que ces juifs de Tétouan étaient les descendants des juifs de Cordoue. La perte de l'Algérie et de ma ville d'Oran reste l'évènement le plus douloureux de ma vie, blessure jamais effacée. J'ai suivi les cours d'hébreu à l'Alliance Universelle rue du camp saint Philippe, ma Bar Mitsvah à la synagogue Benhamou rue des juifs et je me suis marié à la Grande Synagogue d'Oran. Je salue à travers votre site tous les juifs d'Oran qui m'ont apporté, mieux que les instances laîques les vertus morales qui ont guidé ma vie |
Sur : COMMUNAUTE D'ORAN 15 J’ai quitté Oran,le 11 juin 1961 à 16 ans , seule. Mes parents m’envoyaient en pension à Montpellier. Je pensais que c’etait Juste pour l’annee Scolaire. Et je n’y suis jamais retournée. Je ne m’en suis jamais remise. En 2006, j’ai eu le courage d’y retourner. Mélange de joies et de tristesse pour ce qui ne sera jamais plus. Je pense que je n’y retournerai plus même si je suis contente de l’avoir fait. Notre beau pays n’existe plus. Il y a trop d’absents... Blessure profonde qui ne guérira jamais. Notre vie est en France, ou ce qu’il en reste encore. |
- Serge SAUMONT GUILLO
- 28/02/2018 17:07:39
Sur : ALGERIE LES TRANSPORTS D'ANTAN 86
En regardant le reportage je suis tombé sur la photo prise en 1947 du junker 52 a Maison blanche . Je suis né en juin 1946 a Maison carrée et j'avais moins d'un an lorsque j'ai pris mon baptême de l'air dans cet avion faisant l'aller retour Alger / Perpignan lors d'un essai . Dans la cabine de pilotage il y avait mon père au poste du radio navigant et dans la carlingue ma mère et moi ( j'ai une photo prise par mon père a l'arrivée a Perpignan ou je suis dans ses bras de ma mère au pied de la passerelle ) . Voir ce "JU"52 m'a ramené à l'époque où mes parents étaient jeunes mariés a Maison banche ou vivaient mes grands- parents . Merci pour ce retour là-bas .
- MARTINE MARTIN
- 30/12/2017 14:04:19
Sur : CONSTANTINE 20
bonjour à tous
que d'émotion en "dénichant" par hasard ce site ! je ne suis ni pied-noir ni juive mais mon père était militaire, et nous avons habité la cité militaire Weygand à sidi mabrouk de 58 à 62 donc entre 7 et 11 ans ! et que de souvenirs car ce sont des périodes riches en émotions de toutes sortes !
si d'autres enfants de militaires (ou pas) ont habité cette cité comme ce serait merveilleux d'échanger nos souvenirs et mettre des noms sur les écoles par exemple impossible de me souvenir du nom de mon école mais je me souviens de l'épicerie de Bouzid avec ses glaces creponnées (?) le restaurant "au bon repos" en ville la patisserie "le poussin bleu" rue caraman il me semble merci pour ce site qui nous fait revivre une partie de notre belle enfance dans ce pays si beau (martine.martin23@gmail.com)
- ATTLAN Alain
- 24/10/2017 14:01:03
Sur : CONSTANTINE 1
J'ai pleuré en regardant toutes ces photos. Je ne remercierai jamais assez ce site de mémoire vive. Comment raconter à nos enfants et petits-enfants cette ville sauvage et bouleversante qu'a été le Constantine de l'époque? Comment parler de notre vie , de notre jeunesse, de nos rires, de nos colères, de nos peines et de ce passé si riche ? Nous avons enfoui tout cela dans nos coeurs de déracinés transplantés dans cette France aux multiples visages. C'est cela notre héritage que nous voulions occulter par pudeur . Amis où êtes-vous ?
- Benhamou epouse benayoun
- 21/10/2017 19:36:17
Sur : Une enfance dans la guerre Algerie 1954-1962
Suite a l'article de Leila Sebbar( les sept morts de Nedroma).sont,
Mon pere, ma mere,mes deux soeurs,mon frere,mon oncle,un ami de la famille.
Je suis la seule rescapee.J'avais quatorze ans.
Je n'ai pas assisté a l'enterrement.
Je ne sait pas ou ils sont enterrés dans le cimetiere juif de Nedroma.
Je n'ai pas de photo de leur tombe.
Existe t-il encore le cimetière?
Merci pour les renseignememts que je pourrais obtenir
- Dorsey
- 05/10/2017 10:24:13
- t
Sur : MUSIQUE
LE MALOUF de Cheikh Raymond Leyris ( 1915-1961). On peut donc dire que le malouf est un héritage direct de la musique de l’Andalousie médiévale. Fidélité au patrimoine musical qui s’est enrichi dans l’Andalousie, du VIIIe au XVe siècles, dans les cours royales, les cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade, Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la célébration de l’amour courtois et de l’élan vers Dieu. Avec l’expulsion d’Espagne, en 1492, des musulmans et des juifs, s’est fermée une page, dont les échos cependant perdurent dans l’Ibérie d’aujourd’hui. Mais, peut-on dors et déjà affirmer que Le malouf du Rhumel est l’héritier direct du répertoire musical que musulmans et juifs ont élaboré dans l’Andalousie médiévale ? Répondre à cette question requiert une assez profonde recherche dans l’histoire de la musique andalouse. C’est ce qu’a fait l‘écrivain algérien Youcef Dris dans un livre publié cette semaine aux édition « Edilivre » en suivant ce lien:
https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/863098/s/le-malouf-la-plus-belle-passerelle-sur-le-rhumel-youcef-dris/#.WdeGIztpGM8
Vous êtes le ème visiteur
Date de dernière mise à jour : 23/09/2023
Sur : ORAN photos des années 60
De belles photos éclairées de soleil et où rien ne laisse supposer du drame qui surviendra . J'avais oublié les palmiers et ces animations tranquilles. J'habitais l'avenue de Saint Eugène de ma naissance à l'âge de mes 15 ans en 1962.Je me rappelle encore de l'école primaire Jean Macé et de l'annexe de Gambetta , près des falaises que l'école buissonnière me permettait de découvrir ( en bas, la coque rouillée d'une péniche datant de la guerre de 1945 ) . Puis la vie a passé et je sais aujourd'hui que ces souvenirs ont disparu et comble de malheur, que je ne retournerai jamais dans ce pays qui n'est plus mien. Petit à petit l'oubli prend sa place et efface un temps qui n'est plus. Je ne souhaite à quiconque de laissé derrière soi un pays, une vie, des moments magiques pour une forme de néant . La génération des parents s'est éteinte et ne reste aujourd'hui, en partie, que celle des enfants né là-bas . Quelle absurdité ! Albert Camus qui habite de façon permanente ma bibliothèque avait compris ce pays dont il n'a, he ureusement,pas su l'évolution néfaste. A tous ceux qui ont laissé un bout de leur âme , là-bas .