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   Tables de la loi 2

     " Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi,

c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver,

comme on dit, l'intégrité de son moi. " 

Milan Kundera

 

 

 

 

Nous sommes  passionnés et motivés par la transmission de l'histoire et de la mémoire des juifs d'Algérie.

Depuis 2012, nous avons travaillé sans relache à rechercher documents, photos, articles, livres, vidéos etc... pour enrichir le site .

Nous sommes  loin des querelles de clans ou des rivalités de personnes, indépendants de tous liens associatifs ou communautaires.

Tous ceux qui voudront collaborer avec Michelle et Jacques dans cet état d'esprit seront les bienvenus.

 

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Nous remercions Me Sidney Touati de nous avoir fait parvenir ce beau texte .

La France en Algérie, une civilisation méditerranéenne.

Par Sidney Touati

C’est étrange, en feuilletant le livre des souvenirs que vous produisez, je pense à ces gens qui étaient en quête de la civilisation méditerranéenne…ils n’ont jamais vu que cette civilisation, les pieds-noirs l’avait inventée.

Albert Camus a fait tout ce qui était en son pouvoir pour en parler, pour la défendre. Mais il était seul et le groupe auquel il appartenait, était sourd et aveugle, imbibé du poison mortel des idéologies mortifères.

Au moment du drame, quand des forces gigantesques se sont levées contre elle, cette civilisation n’avait aucune voix pour dire son existence, sa détresse, son désarroi. Coincée entre les deux grandes forces qui dominaient la planète, ses cris furent inaudibles. Camus était mort un peu avant elle. La tribu pieds-noirs a été dispersée dans l’indifférence. Il n’y avait personne pour accueillir ces exilés qui avaient tout laissé derrière eux.

LIRE L'INTEGRALITE DE L'ARTICLE AVEC LE LIEN :

https://www.judaicalgeria.com/pages/la-france-en-algerie-une-civilisation-mediterraneenne.html

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Dépouiller « en toute légalité »

L'aryanisation économique des biens juifs en Algérie sous le régime de Vichy (1941-1942)

 Par Jean Laloum

Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris

Depouiller en toute legalite

 

L'aryanisation économique désigne le processus visant à exclure les Juifs – ou ceux considérés comme tels –, de la vie économique et commerciale d’une société donnée, en procédant notamment à la spoliation de leurs biens afin de les rendre « aryens », au profit de personnes non-juives. Le thème de l’aryanisation économique, autrement dit de l’élimination de toute influence juive de l’économie française, a longtemps fait figure de parent pauvre dans l’historiographie consacrée au sort des personnes juives durant la Seconde Guerre mondiale. Cette spoliation organisée à grande échelle constitue pourtant l’un des principaux rouages de l’antisémitisme au xxe siècle.

S’appuyant sur de nombreuses sources jusqu’ici inédites et réunissant un corpus iconographique sans précédent, composé de nombreuses photographies d’époque et de reproductions de documents officiels, Dépouiller en toute légalité revient en détail sur le fonctionnement du processus d’aryanisation des biens juifs en Algérie, entre 1941 et 1942. Il se penche également sur le contexte social et politique de l’époque en Algérie, indissociable de la mise en œuvre de ces mesures antisémites, interrogeant ainsi à nouveaux frais les relations complexes entre les communautés juives, catholiques et musulmanes

 

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Dernières publications sur le site

 

Cliquer sur le titre en bleu pour ouvrir la page correspondante

Lectures pour tous . Histoire et Essais historiques  Dépouiller « en toute légalité » L'aryanisation économique des biens juifs en Algérie sous le régime de Vichy (1941-1942)  Par Jean Laloum mis en ligne le 4 mars 2023

Lectures pour tous Le Judaïsme ... Les secrets des concepts du Judaïsme par Caroline Rebouh mis en ligne le 8 fevrier 2023

Poésie : La nostalgie de l'exilé par Yves Dorcey mis en ligne le 31 décembre 2022

Idées et Opinions : La France en Algérie, une civilisation méditerranéenne. Par Sidney Touati mis en ligne le 31 décembre 2022

Films et Documentaires :

Juifs d'Algérie, la résistance oubliée 2022  de Bernard George mis en ligne le 19 décembre 2022

L'Algérie sous Vichy 2020    de Stéphane Benhamou et Jacques Attali mis en ligne le 6 décembre 2022

Idées et Opinions : L’Opération Torche dans le miroir du cinéma (1944-2021) Par Yehuda Moraly

mis en ligne le 17 décembre 2022

Villes et Paysages d'Algérie : Miliana mis en ligne le 18 novembre 2022

Ecrits de Mémoire : Nos"magnifiques du silence" par Monique Zerdoun mis en ligne le 26 octobre 2022

Liste des noms des résistants de l'opération Torch : Nouvelles Photos de résistants  mis en ligne le 21 septembre 2022

Synagogues d'Algérie Nouvelle photo de la Synagogue de la rue de Dijon à Alger mis en ligne le 18 septembre 2022

 

 

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La photo de la semaine

La photo de la semaine nous permet de promouvoir une fois par semaine une photo récemment publiée sur le site, une de nos dernières trouvailles fruit de nos recherches incessantes.

 

Relizane le theatre 1Relizane - Le Théatre

 

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La dernière sélection de livre dans notre rubrique "Lectures pour tous"

Les secrets des concepts du Judaïsme

Par Caroline Rebouh               Les Editions Persée 1er Février 2023

Les secrets des concepts du judaisme

 

Caroline Elishéva Rebouh possède une longue expérience d’enseignante du judaïsme. Elle a écrit cet ouvrage pour répondre aux nombreuses questions sur la pratique juive. Elle y livre des informations très ciblées sur un grand nombre de sujets de cette religion. L’Arbre de vie, le Maguen David (Etoile de David), l’explication et la signification de certains rites et solennités de l’année juive, le rôle et l’importance de la Femme et bien d’autres notions sont abordées dans une dialectique précise et agréable.

[LIRE LA SUITE]

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Des internautes nous écrivent

 

Nous citons ici les derniers commentaires ou courriers reçus de nos visiteurs particulièrement emblématiques

REMI

04/06/2019 23:04:25

 

Sur : ORAN photos des années 60

De belles photos éclairées de soleil et où rien ne laisse supposer du drame qui surviendra . J'avais oublié les palmiers et ces animations tranquilles. J'habitais l'avenue de Saint Eugène de ma naissance à l'âge de mes 15 ans en 1962.Je me rappelle encore de l'école primaire Jean Macé et de l'annexe de Gambetta , près des falaises que l'école buissonnière me permettait de découvrir ( en bas, la coque rouillée d'une péniche datant de la guerre de 1945 ) . Puis la vie a passé et je sais aujourd'hui que ces souvenirs ont disparu et comble de malheur, que je ne retournerai jamais dans ce pays qui n'est plus mien. Petit à petit l'oubli prend sa place et efface un temps qui n'est plus. Je ne souhaite à quiconque de laissé derrière soi un pays, une vie, des moments magiques pour une forme de néant . La génération des parents s'est éteinte et ne reste aujourd'hui, en partie, que celle des enfants né là-bas . Quelle absurdité ! Albert Camus qui habite de façon permanente ma bibliothèque avait compris ce pays dont il n'a, he ureusement,pas su l'évolution néfaste. A tous ceux qui ont laissé un bout de leur âme , là-bas .

Rouah

29/05/2019 16:20:18

Sur : Histoire de la communauté juive d'Oran

Né à Oran en 1938 et parti de ma ville natale le 21 juin 1962, je suis le descendant des juifs de Tétouan dont la tradition orale de la famille disait que ces juifs de Tétouan étaient les descendants des juifs de Cordoue. La perte de l'Algérie et de ma ville d'Oran reste l'évènement le plus douloureux de ma vie, blessure jamais effacée. J'ai suivi les cours d'hébreu à l'Alliance Universelle rue du camp saint Philippe, ma Bar Mitsvah à la synagogue Benhamou rue des juifs et je me suis marié à la Grande Synagogue d'Oran. Je salue à travers votre site tous les juifs d'Oran qui m'ont apporté, mieux que les instances laîques les vertus morales qui ont guidé ma vie

  • Armelle Guibert
  • 21/01/2019 09:44:33
  •  

Sur : COMMUNAUTE D'ORAN 15

J’ai quitté Oran,le 11 juin 1961 à 16 ans , seule. Mes parents m’envoyaient en pension à Montpellier. Je pensais que c’etait Juste pour l’annee Scolaire. Et je n’y suis jamais retournée. Je ne m’en suis jamais remise. En 2006, j’ai eu le courage d’y retourner. Mélange de joies et de tristesse pour ce qui ne sera jamais plus. Je pense que je n’y retournerai plus même si je suis contente de l’avoir fait. Notre beau pays n’existe plus. Il y a trop d’absents... Blessure profonde qui ne guérira jamais. Notre vie est en France, ou ce qu’il en reste encore.
J’ecris Ce message pour essayer de retrouver 2 camarades de classe. Une Annie Herry avec qui j’etais Au Collège de jeunes filles d’Oran, Ali Chekkal. Elle était fille d’officier de la Marine , c’etait Une patos comme on disait. L’autre, s’appelait Nicole Benzakin, nous étions ensemble au cours Benichou, rue Cavaignac à Oran. J’ai eu beau chercher, aucune traces d’elles.
Merci, à celle où celui qui pourraient m’aider.
Moi, j’etais De Gambetta et j’habitais au 79 avenue Guynemer. Mon père était boulanger. La boulangerie existait toujours en 2006, mais dans quel état...j’y ai reçu un accueil très chaleureux et comble de l’ironie, le boulanger n’arretait Pas de me dire: rentres, viens revoir la maison, fais comme chez toi! J’avais envie de hurler : c’est chez moi! . Le pire c’est quand j’ai retrouvé la maison de mes grands parents à Assi Ben Okba, construite par mon arrière grand père et agrandie par mon grand-père et mon père. Toujours le même accueil chaleureux et tu es chez toi... non, le pire du pire, c’est à la Fontaine des gazelles’ juste après Arzew. J’ai retrouvé la magnifique villa les Roches Rouges qui était avant seule sur un rocher , face au phare et qui appartenait à la famille Roussel, dont le fils Christian Roussel, mon jeune beau-frère de 25 ans a été tué par les fellaghas. Sur les pylônes de l’entree Il y avait encore les inscriptions « les Roches Rouges » et de l’autre côté : «  Armand Roussel ». Et toujours, ce même état de délabrement, rien d’entretenu, pourtant habité. Les souvenirs remontent comme un coup de poing. Je suis rentrée de ce voyage aneantie, j’ai perdu mon pays une 2ème fois, mais cette fois la boucle était bouclée. C est vraiment finie.ça fait mal quand même...

 

Serge SAUMONT GUILLO
28/02/2018 17:07:39
 

Sur : ALGERIE LES TRANSPORTS D'ANTAN 86

En regardant le reportage je suis tombé sur la photo prise en 1947 du junker 52 a Maison blanche . Je suis né en juin 1946 a Maison carrée et j'avais moins d'un an lorsque j'ai pris mon baptême de l'air dans cet avion faisant l'aller retour Alger / Perpignan lors d'un essai . Dans la cabine de pilotage il y avait mon père au poste du radio navigant et dans la carlingue ma mère et moi ( j'ai une photo prise par mon père a l'arrivée a Perpignan ou je suis dans ses bras de ma mère au pied de la passerelle ) . Voir ce "JU"52 m'a ramené à l'époque où mes parents étaient jeunes mariés a Maison banche ou vivaient mes grands- parents . Merci pour ce retour là-bas .

MARTINE MARTIN
30/12/2017 14:04:19
 

 

 

Sur : CONSTANTINE 20

bonjour à tous

que d'émotion en "dénichant" par hasard ce site ! je ne suis ni pied-noir ni juive mais mon père était militaire, et nous avons habité la cité militaire Weygand à sidi mabrouk de 58 à 62 donc entre 7 et 11 ans ! et que de souvenirs car ce sont des périodes riches en émotions de toutes sortes !
si d'autres enfants de militaires (ou pas) ont habité cette cité comme ce serait merveilleux d'échanger nos souvenirs et mettre des noms sur les écoles par exemple impossible de me souvenir du nom de mon école mais je me souviens de l'épicerie de Bouzid avec ses glaces creponnées (?) le restaurant "au bon repos" en ville la patisserie "le poussin bleu" rue caraman il me semble merci pour ce site qui nous fait revivre une partie de notre belle enfance dans ce pays si beau (martine.martin23@gmail.com)

 

ATTLAN Alain
24/10/2017 14:01:03
 
 

 

 

Sur : CONSTANTINE 1

J'ai pleuré en regardant toutes ces photos. Je ne remercierai jamais assez ce site de mémoire vive. Comment raconter à nos enfants et petits-enfants cette ville sauvage et bouleversante qu'a été le Constantine de l'époque? Comment parler de notre vie , de notre jeunesse, de nos rires, de nos colères, de nos peines et de ce passé si riche ? Nous avons enfoui tout cela dans nos coeurs de déracinés transplantés dans cette France aux multiples visages. C'est cela notre héritage que nous voulions occulter par pudeur . Amis où êtes-vous ?

 

Benhamou epouse benayoun
21/10/2017 19:36:17
 

 

 

Sur : Une enfance dans la guerre Algerie 1954-1962

Suite a l'article de Leila Sebbar( les sept morts de Nedroma).sont,
Mon pere, ma mere,mes deux soeurs,mon frere,mon oncle,un ami de la famille.
Je suis la seule rescapee.J'avais quatorze ans.
Je n'ai pas assisté a l'enterrement.
Je ne sait pas ou ils sont enterrés dans le cimetiere juif de Nedroma.
Je n'ai pas de photo de leur tombe.
Existe t-il encore le cimetière?
Merci pour les renseignememts que je pourrais obtenir

Dorsey
05/10/2017 10:24:13
t

 

 

Sur : MUSIQUE

LE MALOUF de Cheikh Raymond Leyris ( 1915-1961). On peut donc dire que le malouf est un héritage direct de la musique de l’Andalousie médiévale. Fidélité au patrimoine musical qui s’est enrichi dans l’Andalousie, du VIIIe au XVe siècles, dans les cours royales, les cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade, Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la célébration de l’amour courtois et de l’élan vers Dieu. Avec l’expulsion d’Espagne, en 1492, des musulmans et des juifs, s’est fermée une page, dont les échos cependant perdurent dans l’Ibérie d’aujourd’hui. Mais, peut-on dors et déjà affirmer que Le malouf du Rhumel est l’héritier direct du répertoire musical que musulmans et juifs ont élaboré dans l’Andalousie médiévale ? Répondre à cette question requiert une assez profonde recherche dans l’histoire de la musique andalouse. C’est ce qu’a fait l‘écrivain algérien Youcef Dris dans un livre publié cette semaine aux édition « Edilivre » en suivant ce lien:
https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/863098/s/le-malouf-la-plus-belle-passerelle-sur-le-rhumel-youcef-dris/#.WdeGIztpGM8

 

 
 

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Date de dernière mise à jour : 16/05/2023