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" Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi,
c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver,
comme on dit, l'intégrité de son moi. "
Milan Kundera
Nous sommes passionnés et motivés par la transmission de l'histoire et de la mémoire des juifs d'Algérie.
Depuis 2012, nous avons travaillé sans relache à rechercher documents, photos, articles, livres, vidéos etc... pour enrichir le site .
Nous sommes loin des querelles de clans ou des rivalités de personnes, indépendants de tous liens associatifs ou communautaires.
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Dernières publications sur le site
Cliquer sur le titre en bleu pour ouvrir la page correspondante
Fêtes juives en Algérie Lag Baomer Qu'est ce que le Omer Par Caroline Elisheva REBOUH mis en ligne le 2 mai 2022
Points de vue et Histoire : Le Pourim d'Alger de 1541 Par Caroline Elishéva REBOUH mis en ligne le 5 mars 2022
Films et Documentaires : L'Algérie sous Vichy mis en ligne le 18 janvier 2022
Photos d'Hier Villes et paysages d'Algerie :El - Biar mis en ligne le 7 janvier 2022
Lectures pour tous : Biographies et autobiographies Alger, rue des Bananiers par Béatrice Commengé mis en ligne le 18 décembre 2021
Témoignages L'enfant qui se taisait par Marie-Claude Akiba-Egry Editions Gallimard Octobre 2021 mis en ligne le 5 décembre 2021
Infos :Pièce de théatre « Là-bas, de l’autre côté de l’eau », de Pierre-Olivier Scotto et mis en scène par Xavier Lemaire.mis en ligne le 20 novembre 2021
Communauté de Constantine :Kar Charah Le Quartier Juif par Gaston Guedj mis en ligne le 30 ctobre 2021
Coutumes et traditions : Us et Coutumes à Alger par Caroline Elshéva Rebouh mis en ligne le 30 octobre 2021
Les pratiques superstitieuses à Constantine mis en ligne le 30 octobre 2021
Lectures pour tous Histoire et essais historiques Les Juifs d'Afrique du nord sous Vichy de Michel Abitbol mis en ligne le 21 mai 2021
Recettes de cuisine : Couscous au beurre mis en ligne le 2 avril 2021
Confiture de pasteque par Judith Salomon mis en ligne le 14 mars 2021
Poivrons grillés confits à l'huile d'olive mis en ligne le 10 mars 2021
La photo de la semaine
La photo de la semaine nous permet de promouvoir une fois par semaine une photo récemment publiée sur le site, une de nos dernières trouvailles fruit de nos recherches incessantes.
BOUFARIK - le Théatre
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La dernière sélection de livre dans notre rubrique "Lectures pour tous"
L’enfant qui se taisait de Marie-Claude Akiba- Egry
Editions Gallimard octobre 2021
Fille d’un homme disparu en Algérie en 1962 après l’indépendance du pays, comme des milliers d’autres civils, l’auteure revient sur les lieux de l’enlèvement de son père. Archives et correspondances à l’appui, elle tente de décrypter ce lourd secret de famille, rendant hommage à ses parents tout en évoquant le poids le l’histoire et les blessures de la guerre d’Algérie
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Alger, rue des Bananiers par Béatrice Commengé
Éditions Verdier Septembre 2020
Béatrice Commengé raconte son enfance à Alger et s’interroge sur les origines de sa naissance de l’autre côté de la Méditerranée.
« Le hasard m’avait fait naître sur un morceau de territoire dont l’histoire pouvait s’inscrire entre deux dates : 1830-1962. Tel un corps, l’Algérie française était née, avait vécu, était morte. Le hasard m’avait fait naître sur les hauteurs de la Ville Blanche, dans une rue au joli nom : rue des Bananiers. Dans la douceur de sa lumière, j’avais appris les jeux et les rires, j’avais appris les différences, j’avais aimé l’école Au Soleil et le cinéma en matinée, j’avais découvert l’amitié et cultivé le goût du bonheur. »
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Des internautes nous écrivent
Nous citons ici les derniers commentaires ou courriers reçus de nos visiteurs particulièrement emblématiques
REMI 04/06/2019 23:04:25
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Rouah 29/05/2019 16:20:18 |
Sur : Histoire de la communauté juive d'Oran Né à Oran en 1938 et parti de ma ville natale le 21 juin 1962, je suis le descendant des juifs de Tétouan dont la tradition orale de la famille disait que ces juifs de Tétouan étaient les descendants des juifs de Cordoue. La perte de l'Algérie et de ma ville d'Oran reste l'évènement le plus douloureux de ma vie, blessure jamais effacée. J'ai suivi les cours d'hébreu à l'Alliance Universelle rue du camp saint Philippe, ma Bar Mitsvah à la synagogue Benhamou rue des juifs et je me suis marié à la Grande Synagogue d'Oran. Je salue à travers votre site tous les juifs d'Oran qui m'ont apporté, mieux que les instances laîques les vertus morales qui ont guidé ma vie |
Sur : COMMUNAUTE D'ORAN 15 J’ai quitté Oran,le 11 juin 1961 à 16 ans , seule. Mes parents m’envoyaient en pension à Montpellier. Je pensais que c’etait Juste pour l’annee Scolaire. Et je n’y suis jamais retournée. Je ne m’en suis jamais remise. En 2006, j’ai eu le courage d’y retourner. Mélange de joies et de tristesse pour ce qui ne sera jamais plus. Je pense que je n’y retournerai plus même si je suis contente de l’avoir fait. Notre beau pays n’existe plus. Il y a trop d’absents... Blessure profonde qui ne guérira jamais. Notre vie est en France, ou ce qu’il en reste encore. |
- Serge SAUMONT GUILLO
- 28/02/2018 17:07:39
Sur : ALGERIE LES TRANSPORTS D'ANTAN 86
En regardant le reportage je suis tombé sur la photo prise en 1947 du junker 52 a Maison blanche . Je suis né en juin 1946 a Maison carrée et j'avais moins d'un an lorsque j'ai pris mon baptême de l'air dans cet avion faisant l'aller retour Alger / Perpignan lors d'un essai . Dans la cabine de pilotage il y avait mon père au poste du radio navigant et dans la carlingue ma mère et moi ( j'ai une photo prise par mon père a l'arrivée a Perpignan ou je suis dans ses bras de ma mère au pied de la passerelle ) . Voir ce "JU"52 m'a ramené à l'époque où mes parents étaient jeunes mariés a Maison banche ou vivaient mes grands- parents . Merci pour ce retour là-bas .
- MARTINE MARTIN
- 30/12/2017 14:04:19
Sur : CONSTANTINE 20
bonjour à tous
que d'émotion en "dénichant" par hasard ce site ! je ne suis ni pied-noir ni juive mais mon père était militaire, et nous avons habité la cité militaire Weygand à sidi mabrouk de 58 à 62 donc entre 7 et 11 ans ! et que de souvenirs car ce sont des périodes riches en émotions de toutes sortes !
si d'autres enfants de militaires (ou pas) ont habité cette cité comme ce serait merveilleux d'échanger nos souvenirs et mettre des noms sur les écoles par exemple impossible de me souvenir du nom de mon école mais je me souviens de l'épicerie de Bouzid avec ses glaces creponnées (?) le restaurant "au bon repos" en ville la patisserie "le poussin bleu" rue caraman il me semble merci pour ce site qui nous fait revivre une partie de notre belle enfance dans ce pays si beau (martine.martin23@gmail.com)
- ATTLAN Alain
- 24/10/2017 14:01:03
Sur : CONSTANTINE 1
J'ai pleuré en regardant toutes ces photos. Je ne remercierai jamais assez ce site de mémoire vive. Comment raconter à nos enfants et petits-enfants cette ville sauvage et bouleversante qu'a été le Constantine de l'époque? Comment parler de notre vie , de notre jeunesse, de nos rires, de nos colères, de nos peines et de ce passé si riche ? Nous avons enfoui tout cela dans nos coeurs de déracinés transplantés dans cette France aux multiples visages. C'est cela notre héritage que nous voulions occulter par pudeur . Amis où êtes-vous ?
- Benhamou epouse benayoun
- 21/10/2017 19:36:17
Sur : Une enfance dans la guerre Algerie 1954-1962
Suite a l'article de Leila Sebbar( les sept morts de Nedroma).sont,
Mon pere, ma mere,mes deux soeurs,mon frere,mon oncle,un ami de la famille.
Je suis la seule rescapee.J'avais quatorze ans.
Je n'ai pas assisté a l'enterrement.
Je ne sait pas ou ils sont enterrés dans le cimetiere juif de Nedroma.
Je n'ai pas de photo de leur tombe.
Existe t-il encore le cimetière?
Merci pour les renseignememts que je pourrais obtenir
- Dorsey
- 05/10/2017 10:24:13
- t
Sur : MUSIQUE
LE MALOUF de Cheikh Raymond Leyris ( 1915-1961). On peut donc dire que le malouf est un héritage direct de la musique de l’Andalousie médiévale. Fidélité au patrimoine musical qui s’est enrichi dans l’Andalousie, du VIIIe au XVe siècles, dans les cours royales, les cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade, Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la célébration de l’amour courtois et de l’élan vers Dieu. Avec l’expulsion d’Espagne, en 1492, des musulmans et des juifs, s’est fermée une page, dont les échos cependant perdurent dans l’Ibérie d’aujourd’hui. Mais, peut-on dors et déjà affirmer que Le malouf du Rhumel est l’héritier direct du répertoire musical que musulmans et juifs ont élaboré dans l’Andalousie médiévale ? Répondre à cette question requiert une assez profonde recherche dans l’histoire de la musique andalouse. C’est ce qu’a fait l‘écrivain algérien Youcef Dris dans un livre publié cette semaine aux édition « Edilivre » en suivant ce lien:
https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/863098/s/le-malouf-la-plus-belle-passerelle-sur-le-rhumel-youcef-dris/#.WdeGIztpGM8
Vous êtes le ème visiteur
Date de dernière mise à jour : 12/05/2022
Sur : ORAN photos des années 60
De belles photos éclairées de soleil et où rien ne laisse supposer du drame qui surviendra . J'avais oublié les palmiers et ces animations tranquilles. J'habitais l'avenue de Saint Eugène de ma naissance à l'âge de mes 15 ans en 1962.Je me rappelle encore de l'école primaire Jean Macé et de l'annexe de Gambetta , près des falaises que l'école buissonnière me permettait de découvrir ( en bas, la coque rouillée d'une péniche datant de la guerre de 1945 ) . Puis la vie a passé et je sais aujourd'hui que ces souvenirs ont disparu et comble de malheur, que je ne retournerai jamais dans ce pays qui n'est plus mien. Petit à petit l'oubli prend sa place et efface un temps qui n'est plus. Je ne souhaite à quiconque de laissé derrière soi un pays, une vie, des moments magiques pour une forme de néant . La génération des parents s'est éteinte et ne reste aujourd'hui, en partie, que celle des enfants né là-bas . Quelle absurdité ! Albert Camus qui habite de façon permanente ma bibliothèque avait compris ce pays dont il n'a, he ureusement,pas su l'évolution néfaste. A tous ceux qui ont laissé un bout de leur âme , là-bas .