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" Se souvenir de son passé, le porter toujours avec soi,
c'est peut-être la condition nécessaire pour conserver,
comme on dit, l'intégrité de son moi. "
Milan Kundera
Nous sommes passionnés et motivés par la transmission de l'histoire et de la mémoire des juifs d'Algérie.
Depuis 2012, nous avons travaillé sans relache à rechercher documents, photos, articles, livres, vidéos etc... pour enrichir le site .
Nous sommes loin des querelles de clans ou des rivalités de personnes, indépendants de tous liens associatifs ou communautaires.
Tous ceux qui voudront collaborer avec Michelle et Jacques dans cet état d'esprit seront les bienvenus.
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Bonnes fêtes de Pourim !
Cette année, la fête de Pourim débute le jeudi 25 février au soir et se termine le lendemain, le vendredi 26 février 2021.
A noter qu'un jeûne a lieu la journée du jeudi 25 février : il s'agit du jeûne d'Esther : on jeûne du matin au soir : le matin, on récite les Seli’hot et la prière Avinou Malkénou. Avant l’office de Min’ha, l’après-midi, on donne trois pièces de cinquante cents à la Tsédaka (charité) en souvenir de l’offrande du Ma’hatsit haShekel, le demi-sicle que chacun devait donner chaque année pour la construction et l’entretien du Temple. Dans la Amida, on rajoute la prière Anénou.
La fête de Pourim est célébrée chaque année le 14ème jour du mois de Adar, en fin d'hiver et au début du printemps (mi-mars dans le calendrier grégorien). Elle commémore le sauvetage du peuple juif dans l'ancien Empire perse de ce qui aurait pu être l'un des premiers génocides. Ce massacre ourdi par le cruel Haman, alors vizir de l'Empire, projetait de détruire, d'exterminer et d'anéantir en un seul jour tous les juifs quelque soit leur âge et leur sexe.
Cette fête est instituée en mémoire du courage de la reine Esther qui obtint du roi perse Assuérus, son mari, de renoncer au décret d'extermination des Juifs. Esther mit ainsi sa vie en danger en allant déranger le roi sans avoir été convoquée et demanda pour cela au peuple juif tout entier de jeûner pour elle 3 jours et 3 nuits. En décidant de protéger le peuple juif, le roi condamne également Haman à la pendaison et honore Mardochée l'oncle d'Esther.
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Dernières publications sur le site
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Points de vue et Histoire : Jean-Pierre Lledo : Oui, l'Islam a joué un role dans la guerre d'Algérie
mis en ligne le 25 fevrier 2021
Communauté juive d'Oran Le dernier juif d'Oran par Jibril Daho mis en ligne le 10 février 2021
Paroles de mémoire : Interview de Marc Zerbib et d'Enrico Macias mis en ligne le 9 février 2021
Points de vue et histoire : Les négociants juifs en Afrique du Nord avant la conquête française
Par Richard Ayoun mis en ligne le 21 décembre 2020
Synagogues d'Algérie Nouvelle photo de l'interieur de la Synagogue de Constantine mis en ligne le 19 décembre 2020
Costumes : La Ghélila algéroise mis en ligne le 2 décembre 2020
Films et documentaires : Juifs réfugiés des pays arabes et d'Iran 2020 Documentaire en collaboration avec le Consulat Général d'Israël à Montréal, commémorant les réfugiés juifs des terres arabes et d'Iran mis en ligne le 28 novembre 2020
Poésie :Poésie sur Constantine en hébreu traduite en français par Yoav Drai-Dror mis en ligne le 23 novembre 2020
Synagogues d'Algérie : Nouvelles photos de l'interieur de la Synagogue de Ghardaia et de la Synagogue de la Ghriba à Bone (Annaba) mis en ligne le 20 novembre 2020
Films et documentaires : Les pieds-noirs d'Algérie, une histoire française de Jean-François Delassus mis en ligne le 17 novembre 2020
Opération Torch : Les juifs dans la résistance - Opération Torch par Lucien Gozlan mis en ligne le 11 novembre 2020
Lectures pour tous Biographies et autobiographies Saturne par Sarah Chiche mis en ligne le 6 octobre 2020
Musique Ida Donaddu, cantatrice par Caroline Eishéva Rebouh mis en ligne le 6 octobre 2020
Souccot Souccot par Caroline Eishéva Rebouh mis en ligne le 1er octobre 2020
Kippour : Kippour à Alger, souvenirs d'enfance par Caroline Elshéva Rebouh mis en ligne le 20 septembre 2020
Points de vue et histoire : La conquete de l' Algerie par Léon Galibert mis en ligne le 12 septembre 2020
Lectures pour tous : Histoire et essais historiques : Algérie, le grand malentendu par Pierre Caravano mis en ligne le 12 septembre 2020
La photo de la semaine
La photo de la semaine nous permet de promouvoir une fois par semaine une photo récemment publiée sur le site, une de nos dernières trouvailles fruit de nos recherches incessantes.
Constantine - Interieur de la Synagogue
Cette photo a été recemment ajoutée à notre page Synagogues d'Algérie https://www.judaicalgeria.com/pages/patrimoine-historique/synagogues-d-algerie.html
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La dernière sélection de livre dans notre rubrique "Lectures pour tous"
« Saturne » : de Sarah Chiche
Editions du Seuil, 205 pages 20 août 2020
Dans son nouveau roman, qui figure dans les premières sélections du Goncourt, du Médicis et du Femina, Sarah Chiche brosse le portrait d'êtres meurtris par la vie. Dont un père, mort trop tôt d'un cancer du sang, et sa fille qui s'est (re)construite grâce à l'écriture. Dur, mais beau.
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Le tailleur de Relizane
de Olivia ELKAIM Editions Stock 19 aout 2020
Relizane, pendant la guerre d’Algérie. Lorsqu’en pleine nuit, on frappe à la porte, Marcel, le grand-père d’Olivia Elkaim, craint pour sa vie et celles de sa femme et de leurs deux enfants. On lui enfile une cagoule sur la tête, il est jeté dans un camion et emmené dans le désert. Va-t-il être condamné à mort ou gracié ? Il revient sain et sauf à Relizane trois jours plus tard, et ses proches se demandent quel est le secret de ce sauf-conduit. A quoi a-t-il collaboré ? Quels gages a-t-il donné et à qui ? Viviane, son épouse, ses frères, sa mère, ses voisins, tous questionnent le tailleur juif. Mais il garde le silence. Quand un jeune apprenti arabe se présente devant son échoppe, Marcel comprend que tôt ou tard, il lui faudra quitter son pays natal.
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Algérie, le grand malentendu
Par Pierre Caravano Edition L’Harmattan 9 septembre 2020
Malgré les nombreux ouvrages consacrés à l'Algérie, les ressentiments, les idées fausses, les préjugés demeurent ; la polémique sur la nature de la colonisation ressurgit dans le débat public et la mémoire au sujet de la Guerre d'Algérie et de ses nombreuses victimes n'est toujours pas partagée. C'est à partir de ce constat que Pierre Caravano propose de reprendre l'Histoire de son pays natal. Dans un style narratif, pédagogique, étayé sur une abondante bibliographie, l'auteur décortique, les mécanismes sociaux et politiques, les peurs, les injustices, les mensonges qui ont provoqué le malentendu et l'affrontement entre deux peuples ayant vocation à vivre ensemble dans un même pays. Ce faisant, il dénonce des idées reçues tenaces qui ont empêché la compréhension de cet évènement.
Pierre Caravano est né à Fort de l'Eau (Bordj-El-Kifan) et a vécu 9 ans à Aïn-Taya, à trente kilomètres à l'est d'Alger, jusqu'en 1965. Il a été instituteur, professeur d'EPS puis chef d'établissement.
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Moïse de Tétouan, Sa Mémoire en Héritage 1492-1962
De Sylviane Serruya 1er Juillet 2020
L'auteur exhume la biographie d'un arrière-grand-père à partir de documents d'archives et d'articles de journaux. Les recherches font émerger la figure de Moïse au parcours à la fois banale et extraordinaire, mais représentatif de l'histoire des Juifs d'Espagne, du Maroc et d'Algérie. Le mouvement pendulaire entre les deux récits fait comprendre le long et douloureux chemin des "mégorachim", ces expulsés d'Espagne en 1492, devenus "dhimmis" au Maroc puis citoyens français en Algérie. La mise à jour de l'histoire de Moïse permet de rappeler les circonstances de la colonisation de l'Algérie, la mise au pas des Musulmans, l'émancipation des Juifs et le développement de l'antisémitisme chez les colons français et ceux issus de l'émigration latine. Elle permet de remémorer le formidable essor économique, démographique, urbain de la colonie. Ce livre est un hommage à cet ancêtre exemplaire. Il est dédié à tous ceux dont les aïeux traversèrent courageusement les embûches de l'histoire ainsi qu'aux heureux curieux.
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La couleur des étoiles Roman historique de Michel Levi
Editions L'Harmattan (24 juin 2020)
D'Oran 1920 à Asheville 1993, Will nous raconte les lourds secrets qui entourent ses origines et le destin tragique de ses ancêtres. À travers leurs souvenirs ou leurs confessions écrites, il restitue la vie quotidienne de deux communautés, l'une juive, l'autre noire, dans la première moitié du vingtième siècle.
Engagé dans une véritable enquête passionnée, tant historique que géographique, pour découvrir la vérité sur ses racines, Will jette des passerelles entre les époques et les continents. Son chemin le mènera à des faits dissimulés, depuis toujours, par l'armée américaine et à un cimetière oublié, à moins de deux heures de Paris.
Au fil du roman, apparaît l’histoire singulière de deux êtres ballotés et écrasés par la deuxième guerre mondiale et deux familles dont les hontes, les humiliations et les souffrances cachées se reflètent, comme dans un miroir, de chaque coté de l’Atlantique.
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Des internautes nous écrivent
Nous citons ici les derniers commentaires ou courriers reçus de nos visiteurs particulièrement emblématiques
REMI 04/06/2019 23:04:25
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Rouah 29/05/2019 16:20:18 |
Sur : Histoire de la communauté juive d'Oran Né à Oran en 1938 et parti de ma ville natale le 21 juin 1962, je suis le descendant des juifs de Tétouan dont la tradition orale de la famille disait que ces juifs de Tétouan étaient les descendants des juifs de Cordoue. La perte de l'Algérie et de ma ville d'Oran reste l'évènement le plus douloureux de ma vie, blessure jamais effacée. J'ai suivi les cours d'hébreu à l'Alliance Universelle rue du camp saint Philippe, ma Bar Mitsvah à la synagogue Benhamou rue des juifs et je me suis marié à la Grande Synagogue d'Oran. Je salue à travers votre site tous les juifs d'Oran qui m'ont apporté, mieux que les instances laîques les vertus morales qui ont guidé ma vie |
Sur : COMMUNAUTE D'ORAN 15 J’ai quitté Oran,le 11 juin 1961 à 16 ans , seule. Mes parents m’envoyaient en pension à Montpellier. Je pensais que c’etait Juste pour l’annee Scolaire. Et je n’y suis jamais retournée. Je ne m’en suis jamais remise. En 2006, j’ai eu le courage d’y retourner. Mélange de joies et de tristesse pour ce qui ne sera jamais plus. Je pense que je n’y retournerai plus même si je suis contente de l’avoir fait. Notre beau pays n’existe plus. Il y a trop d’absents... Blessure profonde qui ne guérira jamais. Notre vie est en France, ou ce qu’il en reste encore. |
- Serge SAUMONT GUILLO
- 28/02/2018 17:07:39
Sur : ALGERIE LES TRANSPORTS D'ANTAN 86
En regardant le reportage je suis tombé sur la photo prise en 1947 du junker 52 a Maison blanche . Je suis né en juin 1946 a Maison carrée et j'avais moins d'un an lorsque j'ai pris mon baptême de l'air dans cet avion faisant l'aller retour Alger / Perpignan lors d'un essai . Dans la cabine de pilotage il y avait mon père au poste du radio navigant et dans la carlingue ma mère et moi ( j'ai une photo prise par mon père a l'arrivée a Perpignan ou je suis dans ses bras de ma mère au pied de la passerelle ) . Voir ce "JU"52 m'a ramené à l'époque où mes parents étaient jeunes mariés a Maison banche ou vivaient mes grands- parents . Merci pour ce retour là-bas .
- MARTINE MARTIN
- 30/12/2017 14:04:19
Sur : CONSTANTINE 20
bonjour à tous
que d'émotion en "dénichant" par hasard ce site ! je ne suis ni pied-noir ni juive mais mon père était militaire, et nous avons habité la cité militaire Weygand à sidi mabrouk de 58 à 62 donc entre 7 et 11 ans ! et que de souvenirs car ce sont des périodes riches en émotions de toutes sortes !
si d'autres enfants de militaires (ou pas) ont habité cette cité comme ce serait merveilleux d'échanger nos souvenirs et mettre des noms sur les écoles par exemple impossible de me souvenir du nom de mon école mais je me souviens de l'épicerie de Bouzid avec ses glaces creponnées (?) le restaurant "au bon repos" en ville la patisserie "le poussin bleu" rue caraman il me semble merci pour ce site qui nous fait revivre une partie de notre belle enfance dans ce pays si beau (martine.martin23@gmail.com)
- ATTLAN Alain
- 24/10/2017 14:01:03
Sur : CONSTANTINE 1
J'ai pleuré en regardant toutes ces photos. Je ne remercierai jamais assez ce site de mémoire vive. Comment raconter à nos enfants et petits-enfants cette ville sauvage et bouleversante qu'a été le Constantine de l'époque? Comment parler de notre vie , de notre jeunesse, de nos rires, de nos colères, de nos peines et de ce passé si riche ? Nous avons enfoui tout cela dans nos coeurs de déracinés transplantés dans cette France aux multiples visages. C'est cela notre héritage que nous voulions occulter par pudeur . Amis où êtes-vous ?
- Benhamou epouse benayoun
- 21/10/2017 19:36:17
Sur : Une enfance dans la guerre Algerie 1954-1962
Suite a l'article de Leila Sebbar( les sept morts de Nedroma).sont,
Mon pere, ma mere,mes deux soeurs,mon frere,mon oncle,un ami de la famille.
Je suis la seule rescapee.J'avais quatorze ans.
Je n'ai pas assisté a l'enterrement.
Je ne sait pas ou ils sont enterrés dans le cimetiere juif de Nedroma.
Je n'ai pas de photo de leur tombe.
Existe t-il encore le cimetière?
Merci pour les renseignememts que je pourrais obtenir
- Dorsey
- 05/10/2017 10:24:13
- t
Sur : MUSIQUE
LE MALOUF de Cheikh Raymond Leyris ( 1915-1961). On peut donc dire que le malouf est un héritage direct de la musique de l’Andalousie médiévale. Fidélité au patrimoine musical qui s’est enrichi dans l’Andalousie, du VIIIe au XVe siècles, dans les cours royales, les cénacles intellectuels et les jardins des délices, à Grenade, Cordoue, Séville, mêlant musulmans et juifs, dans la célébration de l’amour courtois et de l’élan vers Dieu. Avec l’expulsion d’Espagne, en 1492, des musulmans et des juifs, s’est fermée une page, dont les échos cependant perdurent dans l’Ibérie d’aujourd’hui. Mais, peut-on dors et déjà affirmer que Le malouf du Rhumel est l’héritier direct du répertoire musical que musulmans et juifs ont élaboré dans l’Andalousie médiévale ? Répondre à cette question requiert une assez profonde recherche dans l’histoire de la musique andalouse. C’est ce qu’a fait l‘écrivain algérien Youcef Dris dans un livre publié cette semaine aux édition « Edilivre » en suivant ce lien:
https://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/863098/s/le-malouf-la-plus-belle-passerelle-sur-le-rhumel-youcef-dris/#.WdeGIztpGM8
Vous êtes le ème visiteur
Date de dernière mise à jour : 25/02/2021
Sur : ORAN photos des années 60
De belles photos éclairées de soleil et où rien ne laisse supposer du drame qui surviendra . J'avais oublié les palmiers et ces animations tranquilles. J'habitais l'avenue de Saint Eugène de ma naissance à l'âge de mes 15 ans en 1962.Je me rappelle encore de l'école primaire Jean Macé et de l'annexe de Gambetta , près des falaises que l'école buissonnière me permettait de découvrir ( en bas, la coque rouillée d'une péniche datant de la guerre de 1945 ) . Puis la vie a passé et je sais aujourd'hui que ces souvenirs ont disparu et comble de malheur, que je ne retournerai jamais dans ce pays qui n'est plus mien. Petit à petit l'oubli prend sa place et efface un temps qui n'est plus. Je ne souhaite à quiconque de laissé derrière soi un pays, une vie, des moments magiques pour une forme de néant . La génération des parents s'est éteinte et ne reste aujourd'hui, en partie, que celle des enfants né là-bas . Quelle absurdité ! Albert Camus qui habite de façon permanente ma bibliothèque avait compris ce pays dont il n'a, he ureusement,pas su l'évolution néfaste. A tous ceux qui ont laissé un bout de leur âme , là-bas .