Commentaires et Témoignages sur Henri Rosencher

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Henri Rosencher a écrit un livré publié en 1985, réédité en mai 2000 : "Le sel,la cendre , la flamme" aux éditions du Félin,
Collection Resistance.
 
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Edition Originale de  1985                                                                                                                                            Réédition de Mai 2000
 
Henri Rosencher a servi sur tous les théâtres de la Résistance. Témoin et acteur du débarquement allié à Alger, il participe à la guerre de Tunisie, à celle d'Italie, connaît la guerre des maquis à Barcelonnette et dans le Vercors. Son destin de combattant-médecin se termine à Dachau, après être tombé dans les filets de la Gestapo.

Marqué dans sa chair et dans son cœur, il n'échappera à la persécution nazie que pour apprendre la disparition de sa famille. Au fil de son récit, Henri Rosencher rappelle le drame permanent qui, en France, frappe alors la communauté juive.

Ce livre mêlant la grande histoire et les histoires des jours et des nuits de combat, raconte l'aventure des évasions, les heures de camaraderies, les moments d'espoir et de doute. Un récit picaresque où surgissent les personnages en quête de pouvoir –Darland, Giraud… -, et l'action décisive du Général de Gaulle.

Dans cette autobiographie, il y a le sel des larmes mais aussi le sel de la vie, la cendre des morts mais aussi la douce cendre du foyer, la flamme de la destruction mais aussi et surtout la flamme de l'espérance.
 
Voici la conclusion du livre : La Résistance dupée
 
J'ai déjà vu comment la Résistance d' Alger a été dupée.
Je suis en train de voir comment la Resistance de France, elle aussi, est en train d' être dupée.
L' unité, que De Gaulle et les ennemis communs de l' exterieur ont imposé à la Résistance, ne tient guère, après la Libération.
Ayant amnistié Thorez de sa condamnation pour désertion,  De Gaulle désarme les formations de la Résistance pour supprimer les risques de conflit entre ses différents éléments, puis les coule dans l' anonymat de l'armée réguliere.
Le groupe majoritaire de la Résistance entre rapidement en opposition avec De Gaulle. Ce dernier, sur de ses bonnes intentions, sur d'incarner la renaissance de la Nation ne peut supporter la réapparition des passions partisanes. Il démissionne et se retire dans ses terres. Le pouvoir renvient aux partis politiques.
Puis ces partis se disloquent....
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La presse libre, issue de la Résistance, succombe devant la presse à grand tirage.
Des hommes proches de Pétain réaparaissent  à la vie publique, redeviennent deputés, entrent au gouvernement.
L' amnistie générale, dont on devine que le décret ne saurait guère tarder, rendra le pouvoir politique aux oligarchies économiques qui n'ont jamais faché le pouvoir réel.
La Cour des Comptes, le Conseil d Etat, l' Inspection des Finances, la moitié des ambassadeurs et les préfets restent identiques à eux-même. L'ancienneté y compte plus que les faits de résistance. Les mêmes magistrats qui poursuivaient les résistants, poursuivent maintenant les collaborateurs, leur sévérité les dédouanant de leur servilité.
Ainsi est assurée la continuité de Vichy à la IV eme Republique.
La Résistance est dupée.
 
 
 

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Date de dernière mise à jour : 12/03/2018