Henri Bensadoun, Officier, Juif, et Franc-Maçon

 

Témoignage de son fils Roger Bensadoun.

 

NDLR Nous voulons ici remercier le docteur Roger Bensadoun qui nous a envoyé ce beau texte sur son père le 30 novembre 2015 avec la lettre suivante :

"Cher ami,

Comme promis, je vous adresse le texte concernant une partie des activités de mon père, Officier supérieur dans l'armée de l'Air. De fait, il s'agit d'un texte un peu plus élaboré que celui que vous connaissez, à paraître bientôt dans le cadre d'un ouvrage portant sur, notamment l'orthodoxie  en matière de pratique religieuse de certains juifs ("Nul n'entre ici s'il n'est totalement juif.....")

Ravi de vous avoir connu et, en espérant, vous rencontrer à nouveau un peu plus longuement, je reste à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.
Je vous prie de croire, cher ami, à mes sentiments les plus cordiaux.
Roger Bensadoun"
 

  Si mon père n’a jamais été « invité» à rejoindre les Bataillons de Pionniers Israélites du camp de Bedeau (1), c’est parce qu’il bénéficiait du statut d’ancien officier d’active de l’armée française, qu'il réintégrera en novembre 1943 sur ordre du général de Gaulle.

Officier de carrière avec le grade de lieutenant dans l’armée de l’Air française, peu de temps après sa création en 1934, mon père avait reçu dès la parution au Journal Officiel de la loi du 3 octobre 1940, l’ordre de renoncer à porter tout signe extérieur réservé aux seuls citoyens français. Il fut mis dans l’obligation de quitter son uniforme, en vertu du 5ème alinéa de l‘Article 2 du statut des juifs, sous peine de sanction allant jusqu’à l’emprisonnement. En réalité, il venait d’être renvoyé de l’armée sans autre forme de procès ni indemnité. Déclaré "apatride", il reçut peu après une nouvelle carte d’identité avec la mention « Juif » inscrite à l’encre rouge.

En faisant le choix des armes, mon père savait pertinemment que citoyen français issu d’une des communautés juives d’Afrique du Nord, il ne serait pas exempt d’embûches, ni d'une certaine hostilité de la part de la hiérarchie militaire. D'autant plus que son nom inscrit à l'état-civil en deux mots, avec ses deux prénoms dont l'un était  biblique, ne laissaient aucun doute sur son origine. Cependant, il ne cessait de proclamer sa fierté non seulement d’être Français israélite mais aussi d’être reconnu en tant que tel.

De la même manière, c’est avec un certain panache et beaucoup de dignité qu’il portait les insignes de son grade et des récompenses obtenues sous les drapeaux. Cette attitude avait une double signification. D’une part, et d’une façon plus personnelle, elle était celle de la réussite d’un enfant né dans une famille pauvre qui s’était sacrifiée afin qu’il puisse entrer à l’École Primaire Supérieure (EPS) de Sidi-Bel-Abbès, la première à avoir été créée en Algérie en 1883 grâce à la IIIème République. D’autre part, elle exprimait, en quelque sorte, le sentiment des juifs d’Algérie pour lesquels l'armée française était chère à leur cœur. Elle représentait cette France qui avait amené sur ce territoire d'Afrique du Nord, longtemps dominé par l'empire ottoman brutal et dévastateur, une organisation administrative et judiciaire, l'instruction publique laïque et républicaine, la mise en place d’un système de santé efficace, un enseignement supérieur et le développement de la culture occidentale.

Puisque la République leur avait permis d'accéder à la citoyenneté française, dont les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de fraternité étaient identiques aux vertus d’émancipation, de justice et de générosité de la foi juive, les juifs en Algérie considéraient les obligations du service militaire comme un des devoirs auxquels ils devaient se soumettre avec fierté et reconnaissance envers le pays qui les avait placés au même rang d’égalité avec tous ses citoyens.

Ce sentiment sera partagé par tous les Juifs originaires d'Algérie, particulièrement sensibles au concept de patrie et de démocratie. Le tribut payé par cette communauté lors de la première et de la seconde guerre mondiales le prouvera largement.

Elevé au début du siècle dernier à Sidi-Bel-Abbès, chef-lieu du département d’Oran, il ne fait aucun doute que mon  père aura été fortement influencé par la présence de la Légion étrangère dans cette ville de garnison la plus connue de France et des colonies. Pratiquement inexistante avant l’arrivée des Français en Algérie, elle naquit à l’endroit même où la Légion avait installé en 1840 un bivouac sur la route des colonnes qui descendaient vers le sud, un point stratégique important. C’est là que, en 1843, sur ordre du général Bedeau, fut construite une redoute, un point d'appui et de ravitaillement, sorte de gîte d'étape protégé, face à la coupole (la Koubba) du mausolée d’un homme connu et reconnu pour sa sainteté, le marabout Sidi Bel Abbès.  

En 1847, une ordonnance royale décréta que, sur la rive droite de l’oued Mekerra, à l'emplacement  de ce  poste  militaire, serait érigée une enceinte fortifiée après que les sapeurs de la Légion eurent assaini la zone marécageuse. En 1856, Sidi-Bel-Abbès sera déclarée commune de plein exercice par un décret de l'empereur Napoléon III qui, fait exceptionnel, y viendra en visite officielle quelques années plus tard.  

Lorsque, à l’occasion d’une présentation au drapeau ou d’un retour de campagne, les légionnaires à l’allure virile, défilaient au rythme des 88 pas à la minute au lieu des 115 dans les autres corps de troupe, précédés du mythique « chapeau chinois » de sa fanfare, l’enthousiasme des habitants, toutes religions confondues, était à son comble.

Si les membres de la communauté juive vivaient, comme tous les Bel-Abbèsiens, à l'heure de la Légion et de ses cérémonies patriotiques toujours émouvantes, un fort sentiment antisémite s'était développé, notamment chez de nombreux légionnaires en fin de service, originaires d'Allemagne, de Pologne ou d'Espagne, auxquels l’administration française avait attribué des terres gratuitement, ainsi que chez des « colons » nouvellement arrivés en Algérie. D’extraction sociale le plus souvent modeste voire miséreuse, il s’agissait le plus souvent d’ouvriers agricoles sans ressources, venus de la Métropole et de pays d'Europe comme l'Italie ou l'Espagne du sud. Ces anciens exploités devenus exploitants sur une terre sinon "promise" du moins prometteuse, affichaient à l'égard des autochtones une sorte de supériorité arrogante et méprisante. Surtout, ils nourrissaient pour les juifs une très forte aversion, un antisémitisme haineux qui persista jusque dans les années qui précédèrent la seconde guerre mondiale.

En 1939, le maire communiste de Sidi-Bel-Abbès alla jusqu'à refuser le vote des juifs qui, pourtant, figuraient sur les  listes électorales, au prétexte qu'ils n'avaient pas fait de déclaration d'indigénat ! Cette disposition faisait suite à un décret que le ministre de l'Intérieur Lambrecht avait fait paraître en 1871, en réaction au décret Crémieux. Aussi, au cours de l'année 1939, le gouvernement Daladier fut mis dans l’obligation de préciser que « tout électeur dont un ascendant était inscrit sur les listes électorales pouvait légitimement s'y inscrire à son tour » !

Mon père avait à peine 18 ans quand il s’engagea dans l’armée. Affecté à Toulouse dans un régiment d’infanterie où il fit ses classes, il se retrouvera plus tard à Versailles au 503ème régiment de chars de combat. Promu sous-lieutenant, il demandera à servir dans l’armée de l’Air  au 2ème groupe d’aviation. Envoyé au Maroc, il se signala par un fait inhabituel dans les armées. En effet, lors d’une prise d’armes sur la base aérienne de Meknès à laquelle avaient été invitées les autorités civiles et religieuses de la ville, il n’hésita pas, peu avant la cérémonie, à quitter le carré des officiers pour aller à la rencontre d’un homme à la barbe blanche qui ne pouvait passer inaperçu avec son long manteau de couleur rouge. De plus, il portait sur la tête une toque en velours multicolore. Mon père lui embrassa la main, lui dit quelques mots et reprit sa place dans les rangs. Il s’agissait du Grand Rabbin du Maroc, Ychouar Berdugo.

Alors qu’il était en poste au ministère de l’Air avec le grade de Commandant peu après la Libération, il vit un jour passer un document officiel dans lequel il était désigné avec son grade, son nom et son seul prénom hébraïque Aaron, son autre prénom Henri ayant été totalement et volontairement occulté.  Il rappela à son autorité de tutelle que la loi du 6 fructidor an II (toujours en vigueur) stipulait dans son Article 4 : « Il est expressément défendu à tous fonctionnaires publics de désigner les citoyens dans les actes autrement que par le nom de famille, les prénoms portés en l’acte de naissance ou les surnoms maintenus par l’article 2 ni d’en exprimer d’autres dans les expéditions et extraits qu’ils délivreront à l’avenir. »

En produisant cette note il avait tenu à montrer qu’il n’avait pas été dupe. Il y ajoutait que citoyen français né en Algérie, il était de confession israélite et, de ce fait, son acte de naissance portait à la fois le prénom biblique de Aaron, mais également celui d’usage courant de « Henri ».

En 1955, mon père fut nommé à la base aérienne de La Sénia, près d’Oran, une ville portuaire qu’il connaissait bien, située à environ 80 kilomètres de Sidi-Bel-Abbès. Chaque fois qu’il le pouvait, il ne manquait jamais de se rendre à la Grande Synagogue, lors des fêtes juives, notamment le jour du Grand Pardon (Kippour) ou de la Pâque juive (Pessah), vêtu de son uniforme blanc d’officier supérieur de l’armée de l’Air. Tous disaient être soit son ami, soit un proche parent ! Tous tenaient à l’embrasser ou à l’assurer de son affection. A tous il se montrait chaleureux, amical et fraternel. Il symbolisait en quelque sorte l’honneur retrouvé de tous ces fidèles qui, déchus de la nationalité française sous le régime de Pétain, avaient été outragés, humiliés et bafoués.

Le sentiment d’orgueil de tous ceux qui se pressaient autour de sa personne lui semblait parfaitement justifié dans la mesure où seul parmi la foule d’anonymes, quelles que fussent leurs qualités, leurs mérites ou leur condition sociale, il représentait ostensiblement cette France laïque et républicaine à laquelle tous les membres de cette communauté oranaise avaient spontanément adhéré sans aucune réserve.

Enfin, c’est avec effarement qu’il découvrit, alors qu’il était au cabinet du Chef d’Etat-Major général de l’armée de l’Air, une fiche à son nom portant la mention suivante : « Juif, Franc-maçon, entré au Grand Orient de France en 1937 ». Pourtant, depuis la sombre « Affaire des fiches » qui entraîna dans les années 1901-1904 un scandale politique, il avait été entendu que désormais toute information relative à la vie privée des militaires ayant rang d’officier ne serait plus autorisée…!

Pour les partisans de la révolution nationale de Pétain, les fauteurs de troubles, les ennemis de la nation étaient les juifs, les communistes et la «judéo-maçonnerie». Cette idéologie, proche des théories racistes nationales-socialistes des nazis, sera l’élément déclenchant dans l’organisation de la chasse aux Francs-maçons, juifs ou pas. Improprement désignée sous le terme de judéo-maçonnerie, alors que contrairement à une idée reçue, le nombre de juifs, même s’il n’a jamais été quantifié - ce qui paraît normal - n’a guère dépassé de tout temps en France métropolitaine, 8 à 10% de l’ensemble des Franc-maçons, toutes obédiences confondues, cette institution a été caricaturée entre 1941 et 1944, par les Allemands et les services du gouvernement de Pétain sous forme de films et d’expositions de propagande. Ses membres furent traqués, emprisonnés, déportés ou assassinés. A plus forte raison s’ils étaient juifs ! (2)

Ainsi en a-t-il été de Pierre Mendès France, sous-secrétaire d'Etat au Trésor en 1938, initié en mai 1928 au Grand Orient de France dans la Loge Paris, puis affilié à la Loge Union et Progrès de Pacy-sur-Eure, poursuivi, arrêté et condamné à six ans de prison.

Mobilisé en 1939 avec le grade de lieutenant, à l’école des observateurs de l’Air, Pierre Mendès France se retrouva en juin 1940 à la base aérienne 106 de Bordeaux-Mérignac où s’était repliée son unité. Ayant appris que celle-ci avait quitté la France pour le Maroc, il décida d’embarquer à bord du Massilia, un paquebot de ligne dans lequel avaient pris place de nombreux parlementaires qui voulaient continuer en Afrique du Nord la lutte contre l’Allemagne. Sur mission du Général François d’Astier de la Vigerie, commandant les forces aériennes du Maroc, que les officiers de son entourage appelaient d'Astier de la Juiverie en raison de sa fidélité à l’égard de ses amis juifs, mon père fut chargé en sa qualité d’officier de liaison à l'Etat-Major de l'Air à Rabat, d'aller le recevoir à  Casablanca, à sa descente du Massilia, et de le conduire non pas à Meknès où s'était réfugiée son Ecole, mais directement à Rabat auprès du Chef de l'Etat-Major. Libéré de ses obligations militaires fin août 1940 alors qu’il était encore au Maroc, Mendès France fut arrêté entre Rabat et Tanger par les autorités françaises, et emprisonné à Casablanca. Il fut ramené en France où il fut incarcéré, jugé et condamné à l'emprisonnement par le Tribunal militaire de Clermont-Ferrand en mai 1941. Un peu plus d’un mois après cette sanction, il s’échappera de l’établissement où il avait demandé à être  hospitalisé, et rejoindra Londres. Il terminera la guerre dans les Forces aériennes françaises libres, à l’escadrille Lorraine.

Suite à cette arrestation, mon père fut accusé de complicité de trahison et d’évasion pour « avoir favorisé la fuite d’un déserteur et traître ». Il fut retenu dans les locaux de la police française de Rabat (Maroc) jusqu’au moment où ses Amis de la Loge maçonnique La Fraternité du Maghreb, l’en sortirent. De fait, l’accusation portait sur deux chefs : d’une part il avait transmis à Mendès France l’ordre de démobilisation générale décidée par le gouvernement de Vichy à la fin du mois d’août 1940, d’autre part il lui avait proposé de le domicilier chez nous, à Rabat. Cette offre avait pour Pierre Mendès France l’avantage de ne pas retourner, selon les dispositions de la loi, à Paris, son lieu d’appel sous les drapeaux à Paris, au risque de se faire appréhender en tant qu’homme politique de la IIIème République, juif et Franc-maçon ! Aussi, est-ce avec empressement qu’il avait accepté la proposition de mon père. De plus, cette solution lui permettait de rejoindre plus facilement le général de Gaulle à Londres, via Tanger et Gibraltar.  

Quant à mon père, il rejoignit dès son renvoi de l’armée, le « groupe des officiers gaullistes Air-Maroc». Durant deux ans, ce groupe fera passer en Angleterre de nombreux pilotes et mécaniciens avion, parmi lesquels le jeune lieutenant de réserve de l'armée de l'Air Gilbert Mantout.

 

 « C’est grâce au capitaine Bensadoun et à ceux qui travaillaient avec lui, que mon évasion fut préparée et réalisée en quelques jours. C’est à lui que je considère d’avoir pu échapper à la police de Vichy. J’ajoute qu’après mon arrivée en Angleterre je fus condamné à mort par contumace par le Tribunal militaire de Meknès (Maroc) Signé : Gilbert Mantout ».(3)

    Ayant rejoint à Londres les Forces aériennes de la France libre grâce au réseau auquel avait appartenu mon père, ce jeune lieutenant fut aussitôt remarqué par le général de Gaulle qui en fit son officier d'ordonnance avec lequel, le 26 août 1944, il descendit les Champs Elysées, précédé des chars de la 2ème DB du général Leclerc.

   C’est, enfin, avec les « Résistants unis des groupements indépendants républicains » que mon père préparera au Maroc le débarquement des troupes alliées sur les côtes algéro-marocaines, en liaison avec le « Réseau Oran Républicain,  dont 80%étaient juifs et, pour nombre d'entre eux, Francs-maçons.

   Mon père sera réintégré dans l’armée de l’Air en novembre 1943. Il terminera sa carrière militaire avec le grade de Colonel à la base aérienne de Caen-Carpiquet, où il prendra sa retraite. Sollicité par la communauté juive de Caen, il en deviendra son Vice-Président et, à ce titre, il prendra l’initiative d’y faire construire une synagogue qui sera inaugurée en mai 1966.

 

 

1- Comme le général Giraud, Haut-commissaire pour la France en Afrique du Nord, ne voulait pas revenir sur les mesures prises par Pétain auquel il était resté fidèle, il prit la décision de ne pas incorporer les juifs dans l’armée. Il rassembla  tous ceux qui étaient en âge de porter les armes dans ce qui ressemblait fort  à des camps de concentration, stricto sensu. Il voulait, en effet, « ne pas engager l’avenir sur la question du statut qui leur sera donné après la guerre (…) et empêcher les juifs de se prévaloir, les hostilités une fois terminées, du titre d’ancien combattant ». Il préféra les parquer dans les deux camps situés l’un à Bedeau dans le sud oranais, l’autre à Télergma dans le Constantinois, où ils formèrent les « Bataillons spéciaux de travailleurs non combattants » sous le nom pompeux et trompeur de « Bataillons de Pionniers Israélites ».

(2)- Notamment Jean Zay, ministre de l'Education Nationale de 1936 à 1939, membre de la Loge Etienne Dolet à Orléans, assassiné par des miliciens français le 20 juin 1944 à Molles, et le Préfet Maurice Picard,, initié à la Grande Loge de France, déporté à Dachau et à Buchenwald.

(3)- Avocat à la Cour d'Appel de Paris, Gilbert Mantou, issu d'une famille juive originaire d'Alger, fut nommé à la fin de la deuxième guerre mondiale « Chef de l'Organe de recherches des criminels de guerre. »

Dr Roger Bensadoun

Diplômé de la Faculté de médecine de Bordeaux

Ancien Assistant-Chef de clinique

Docteur en Sciences, Lauréat de l'Université René Descartes (ParisV)

38, Bd Jean Jaurès 92100 Boulogne

robensa@gmail.com

01 48 25 58 23/ 06 08 51 25 07

Henri bensadoun copy

 

Commentaires (2)

elachani abdelghafour
  • 1. elachani abdelghafour (site web) | 12/09/2020
Salut
Pour des fins historiques je cherche des photos de toute La famille Mme Soli Bensaddoun Mort en 1934 et son epoux Mr Mourcia Joseph qui etait colon a elboroudj Settat Maroc. Veuillez agreer Monsieur mes sentiments les plus distingués . Cordiallement.
Gozlan Lucien
  • 2. Gozlan Lucien | 28/02/2016
Bonjour monsieur BENSADOUN,
Bravo pour le recit du parcours de votre papa.
Tres heureux d avoir fait votre connaissance le 8 novembre 2016 a la Commemoration des Compagnons du 8 novembre a Paris.
Toujours sur le sujet et sur la participation de certains francs-macons a la preparation du debarquement des Allies en AFN.
J espere vous rencontrer a nouveau dans d autres commemorations sur cette histoire tellement merveilleuse et si peu racontee par la resistance en France pendant la 2eme guerre mondiale
Cordialement
Gozlan Lucien

Ajouter un commentaire

 

Date de dernière mise à jour : 30/11/2015