Témoignage d'Albert Bellaloum

Albert BELLALOUM

Albert belaloum

 

“Pourquoi je ne l’ai pas eue plus tôt ? Parce que je ne l’ai jamais demandée » explique Albert Bellaloum lorsqu’il va  recevoir  médaille militaire.

Il est né à Alger le 14 octobre 1922, où il entre en résistance tout jeune contre l’armée et la police de Vichy, qui collaborent avec les occupants allemands. « Je ne faisais pas grand-chose, je passais des informations, les résistants étaient les notables juifs, notaires, avocats qui avaient été privés de la nationalité française par les lois antisémites. La résistance juive a eu un rôle décisif dans ce premier débarquement anglo-américain réussi de la guerre. »

Albert, qui était photographe, s’engage dans les zouaves, le 29 janvier 1943. « Avec les Américains, tout est arrivé, la nourriture, les équipements, les armes ». La première armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, pouvait ainsi prendre son élan.

Albert s’est entraîné. Il a séjourné au Maroc, avant de participer à l’une des plus grandes opérations de la guerre, le débarquement de Provence...

Albert belaoum 2

Source www.ledauphiné.com

Commentaires (2)

lucien GOZLAN
  • 1. lucien GOZLAN | 25/03/2019
Une confirmation sur mon temoignage

. .........La journée avait pourtant bien débuté pour l'O.A.S., un de ses commandos ayant réussi à désarmer une patrouille d'appelés sans tirer un seul coup de feu.
JUDAICALGERIA
gozlanl lucien
  • 2. gozlanl lucien | 22/03/2019
Super temoignage de monsieur Jean Marc LABOULBENE, parent de monsieur Albert BELLALOUME

Merci pour la photo, envoyez moi aussi la photo de l entree, cela enrichira mes documents.
Votre photo est super.
Pourquoi ?
Pour revenir au vendredi 22 mars 1962, on peut voir sur la photo qu il y a un entresol au dessus des magasins.
C est donc bien la confirmation de mon recit de cette journee du vendredi matin.
Il y a eu un mot d ordre le jeudi apres midi 21 mars : RDV a la rue Eugene Robe, au jardin Nelson, sur les 2 cotes de la rue.
Moi, j arrive de l avenue de la Bouzarea, no 14, je prends l avenue de la Marne et je descends par la rue Lestienne vers le jardin. Je vois beaucoup de monde des 2 cotes, je reste sur ma droite, sous les arcades.
Peut etre, a hauteur de ce numero, j ai apercu une patrouille de militaires, derriere moi, a hauteur de l eglise St Vincent de Paul qui s engageait au milieu de la rue.
Le 16 rue Eugene Robe, vous m avez declare, dans notre conversation au telephone, ce numero est bien face au jardin, ni avant, vers le lycee Bugeaud, ni apres, vers le jardin Guillemin.
Il y a eu un coup de sifflet strident explosant le silence qui regnait dans cette foule anonyme.
La foule a fondu sur les militaires, certaines personnes ont recupere leurs armes, d autres se sont refugies dans des entrees d immeubles, d autres ont fuit vers Bab el Oued.
J etais dans les premiers escaliers de l entree d un immeuble, derriere moi, 2 ou 3 personnes dont une pleurait de ce choc inimaginable, il y a eu au moins 2 explosions de grenades qui ont du etre lancees sur des fuyards.
Tout etait devenu silencieux, pas un seul bruit, nous avions peur de sortir sous les arcades.
Certainement que les locataires du premier, cad de l entresol, derriere leur porte d entree ont du entendre nos echos de voix dans la cage d escaliers, une porte s est ouverte pour nous demander de monter au 2 eme etage, cad, au premier balcon de la photo.
On a frappe a une porte, les locataires nous ont ouvert et par une fenetre, nous sommes passes sur une terrasse couverte maconnee qui devait certainement recouvrir les magasins du dessous.
Cette terrasse nous a permis de nous rendre sur les immeubles qui donnaient sur l avenue de la Marne, cote arcades.
Sur cette terrasse, il y avait pas mal de personnes, certains avaient les armes recuperees sur les soldats, beaucoup de personnes etaient au balcon cote terrasse couverte.
D un ou deux balcons, il y a eu des cordes qui ont ete lancees pour remonter ces armes, un copain de l ecole de la rue Rochambeau, qui frequentait le Cafe Riche, M...L..., me voit, me demande ce que je fais sur cette terrasse.?
On passe ensemble, cote avenue de la Marne, il est avec un copain que je ne connais pas.
Dans les escaliers pour redesendre, il me declare : ''..Lucien, j ai dans la poche mon ordre de mobilisation, qu est ce que je fais.?...''
Je lui propose de placer son papier sous les escaliers et de sortir les mains dans les poches pour revenir plus tard le recuperer.
Moi, je tourne vers la droite, en direction du squarre Guillemin, a la fin de l arcade, il y a un militaire, j ai une autre idee, je rentre dans une boulangerie, je prends une baguette, je la place sous mon bras et j ose m avancer vers le militaire.
Je ne suis pas arrete mais il me lance des propos provocants.
Je fais semblant de ne pas entendre et je file chez moi.
L apres midi, c etait le grand chambardement.
Voila donc la preuve du temoignage du docteur MORALI DANINOS qui declare le 8 novembre 1942 qu en cas de visite imprevisible, ''il s enfuirait par le toit ''.
Le temoignage de monsieur Paul MOLKHOU, qui a repondu present au rassemblement dans la nuit du samedi soir au dimanche 8 novembre 1942, il m avait declare que le docteur habitait dans un appartement pas eleve.? au 16 rue Eugene Robe.
Jean Marc, si vous avez la possibilite de vous renseigner, il serait interessant de savoir a quel etage habitait le docteur MORALI DANINOS.?
A bientot de vous lire.
Derniere information dans la nuit du jeudi 21 mars 2019 de la fille du docteur MORALI DANINOS habitant aux USA.
Nous habitions au 2 etage du 16 rue Eugene Robe, au 1 er etage de cette rue.

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Date de dernière mise à jour : 18/03/2019